Le groupe Norvégien Heartshaker propose, en cette fin d’automne, Eostre, un petit EP de trois titres qui viennent du cœur. Review.
EOSTRE – HEARTSHAKER
Nommé Eostre, comme la déesse anglo-saxonne qui était célébrée au printemps, c’est pourtant bien dans sa saison complémentaire, l’automne, que cet EP se dévoile. Mais plus que ça, Eostre c’est aussi et simplement un petit bout de printemps au milieu du froid qui s’installe. C’est un effet de lumière qui vient réchauffer le cœur avec nostalgie. Parce que de nostalgie, ses trois titres en sont pleins.
Who Wants To Be Normal challenge la notion même de normalité avec des sonorités puissantes dès l’intro. Les guitares roulent et envoutent. Et puis la voix se pose, apaisée, tendre, en pleine réflexion aussi sur les couplets. Le mélange est sublime. Sur These Eyes, les guitares pleurent. L’atmosphère bouge doucement, et trouvent des instants sorties des années soixante-dix qui, dans sa production immaculée, sonnent résolument moderne.
Created To Die est le plus surprenant des trois. Une pièce intelligemment gardée pour la fin. Le piano éclate tout de suite – c’est coloré – et puis la voix le rejoint. C’est un titre chargé en émotion qui, pourtant, ne se complait pas dans sa tristesse lorsqu’il évolue sur des guitares fascinantes. C’est une ode, un hommage lumineux. Et c’est un titre qui marque. Eostre annonce de belles choses pour le futur de Heartshaker.
En écoute : Created To Die
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: HEARTSHAKER
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