Swan Dive Pity Party c’est le tout premier album de DOGDAD, sorti hier. Sombre et déchirant, c’est le moment de plonger dans cet opus. Review.

SWAN DIVE PITY PARTY – DOGDAD

S’ouvrant sur une basse profonde et ronde, Hands on a Hardbody porte en lui un chaos d’abord apprivoisé puis complètement sauvage dans l’outro. Le chant de Dewar’s Good Time est son négatif photo, d’abord à vif puis plus doux. L’énergie qui en ressort est brutale et attachante. Entre post-punk et emo, cet opus ne se fixe pas un genre particulier. Il est aussi mouvant que les émotions qui passent en lui.

La batterie est intense sur Know Me Better. Avec une guitare bouillonnante et ce cri ‘I don’t care’, DOGDAD harmonise ses conflits intérieurs sans les étouffer. Hospice prend des teintes nostalgiques, comme un regard dans le rétro et un goût amer dans la bouche. Pourtant, c’est une sorte de pause. The Orchard se pare d’une grande violence. Son rythme effréné fait tourner la tête. Ses voix sont déchirantes de désespoir.

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C’est parce que ce titre est si fort qu’Ouroboros est une véritable surprise. C’est le titre le plus pop-rock de l’opus, même avec quelques éclats de voix. Il sort du lot dans sa forme plus que son fond. C’est Swan Dive Pity Party qui termine le tout dans une spirale de son chaotique et explosifs. Il y a quelque chose de désemparé dans ces titres. Et c’est justement ce qui me prend aux tripes à son écoute. Un album cathartique pour DOGDAD qui signe, avec Swan Dive Pity Party, un très bon début.

En écoute : Hands on a Hardbody

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:  DOGDAD

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