Le très attendu premier album de SPRINTS, Letter to Self, vient de sortir. Une sortie explosive qui démarre l’année du groupe sous les meilleurs auspices. Review.

LETTER TO SELF – SPRINTS

Une voix puissante, des riffs qui démontent tout sur leur passage, des basses profondes, une batterie hyperactive… C’est ce qui me plait et ce que j’attendais. Letter to Self ne contient aucune déception. De son angoissant Ticking au confiant Letter to Self, le groupe de garage punk Irlandais écrit déjà sa légende.

Heavy est un défouloir fou qui fait trembler chaque cellule de mon être et Cathedral en est la suite avec sa messe punk enragée. Si les Dublinois savent faire du gros son qui envoi du bois (voire la forêt entière), ils savent aussi se tourner vers des titres plus mélancoliques comme Shaking Their Hands. C’est aussi une grande partie de l’épique Shadow of a Doubt. Mais c’est Adore Adore Adore qui est mon gros coup de cœur, avec sa détermination et son ton menaçant.

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Le roulement des guitares sur Can’t Get Enough of It est profondément addictif, en écho avec ses paroles. De la vision cauchemardesque qu’elles invoquent ressort aussi un esprit combatif sans pareil. Et comment ne pas se perdre dans la spirale de Literary Mind ou dans les décombres de A Wreck (A Mess) ? C’est impossible. Autre coup de cœur, le progressif et explosif Up and Comer.

Introspectif, cathartique et incisif, SPRINTS ne pouvait pas mieux commencer son année avec Letter to Self. Immanquable.

• • • • • En tournée en Europe dès février.

En écoute / Now Playing: Heavy

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:  SPRINTS 

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