Linden dévoile son premier album en passant par son jardin personnel et mystique avec Descent From Paradise. Sublime et magique pop-rock en review.
DESCENT FROM PARADISE – LINDEN
The Succubus and The Incubus a la carte des Amants, et son atmosphère s’y prête. Plus sombre d’abord, la guitare aiguisée épouse parfaitement les échos du chant et du piano. L’équilibre fait fondre les genres et la prêtresse se change en Lune. Elle représente l’émancipateur The Ghost in Bridal Lace au refrain dansant entre blues et jazz irrésistible. Arrive le changement avec Nursed by Death, et l’arcane sans nom – énigmatique et surprenante, il est aussi chaleureux dans ses percussions. Hermit Warning aura la carte de l’Hermite et une immense douceur qui prend son temps, contemplative et attentive au monde dans chaque note de ce piano omniprésent.
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Le soleil sera sur Watch The Sun Reverse qui vient défaire quelques liens dans une ambiance entre rêve et cauchemar. Avec une belle attaque de la batterie, la composition est prenante et angoissante, mais pas aussi sinistre que Witching Hour. Là, c’est la tour qui se dresse de tout son haut, dominante et chaotique, entre western et jazz. I am Virgo termine ce voyage spirituel avec la carte du monde, lumineuse. Avec toute cette intensité, Linden retrouve alors le fou, et clôt Descent from Paradise prête pour un nouveau cycle. Et je la suivrai dans ce nouveau voyage intérieur magnétique.
En écoute : Witching Hour
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: LIDEN
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