Pour son quatrième album solo, Curious Tourist, Leah Callahan rend un bel hommage à la Britpop et se renouvelle. Prévu pour le 29 avril, en voici la review.
CURIOUS TOURIST – LEAH CALLAHAN
No One emprunte aux racines post-punk de Callahan alors que Curious Tourist va chercher dans le jazz avec des cuivres et percussions chaudes et aventureuses. Super va chercher dans des riffs aiguisés, et Ordinary Face dans une sombre fraicheur aux élans dance-pop. Pour moi un immanquable, il est suivi de mon autre coup de cœur, Social Climber. Encore une fois, la voix de Callahan joue avec les textures et les effets sur une production propre et solaire. Les guitares, en particulier, tirent le titre dans une dream-pop confortable. Wish fait un détour en ajoutant un peu de folk avant la fraicheur de l’instrumental All’s Fair In War.
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Et puis, avec Duras, on s’attend à ce que ce soit la fin, avec ses élans épiques et son piano aérien. En réalité, c’est You Don’t Love Me (No No No) qui achève l’opus avec un rythme reggae inattendu. Une belle façon de faire écho à de grands hits des années 80 et 90 aussi. La narrative de Leah Callahan sur Curious Tourist est porté non seulement par son écriture poétique et proche du cœur, mais aussi par son association avec Chris Stern, qui a notamment coécrit Ordinary Face et ses accents disco. Un shoegaze riche et divers qui respire de part en part. Magnifique.
En écoute : Ordinary Face
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: LEAH CALLAHAN
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