Playlist de la semaine 2024 #13

De l’intense dans tous les sens, c’est ce que je vous propose avec la playlist de la semaine. Des retours, des nouveaux et nouvelles, il y en a pour tout le monde.

L’intro en mitraillette du nouveau single de Tablefox réveillerait un mort. C’est Don’t Wait For Me To Be What You Want Me To Be. Dernière ce très long titre, on découvre un son rock alternatif puissant et profond dans ses guitare et clair dans ses voix. Un très bon début pour la playlist de la semaine, non ? Mais notre gentil zombie restera sans doute pour la suite parce que Swagger de Saint Social résonne et ne lâche rien. Avec son énergie folle, il fait partie de ces titres rock hyper entêtants que donne toujours le sourire. Au tour d’Annie Taylor de faire rugir son groupe pour Push Me. Cool, son énergie infuse dans ses notes progressivement pour un rendu puissant. Enchainent les guitares épicées de The Vaniers. Le groupe de Toronto fait mouche l’optimisme de Charlie.

- - - - Besoins de plus de playlists ? On a ce qu’il faut.

Rage ensuite un de mes groupes phares en ce moment : The Warning. Les trois sœurs reviennent avec l’annonce d’un album pour bientôt (on en reparlera bien sûr), et ce gros banger Hell You Call A Dream. Un immense coup de cœur. Et un autre encore avec le fou, curieux, très punk Donnie Brasco de Desmerelda, aussi de retour sur le blog avec un clip hyper référencés. Immanquable. À l’oracle de Delphi, je préfère le trio de trois françaises vénères : Pythies. Avec Eclipse, elles n’offrent qu’un peu aperçue de ce qu’elles peuvent envoyer et c’est très convaincant. Puis arrive Lia Woods, qui propose une autre énergie avec Blonde. Vif et déchirant, c’est une différente forme d’intense.

Ensuite, c’est direction les néons de Feet Off The Fire de Dana Ave. Les voix sont charmantes, mais c’est son refrain et ses élans blues dans un rock solide qui charment le plus. Dans le même genre, une touche de folk plus marquée, on chante en suédois avec Pipistrella sur Någon Annans Fel. Dont la traduction serait ‘La faute d’un autre’. Le cœur punk et l’esprit libre sont les parents de cette attitude qui ramène le sourire. Plus sombre dans ses paroles, mais avec un rythme tout aussi prenant, on retrouve Laura Humber et le fascinant, et pourtant lourd de sens, The Devil’s Advocate. Je frissonne à l’écoute de cette histoire toxique glaçante. J’avais donc besoin d’une dose d’extra-douceur pour finir la playlist de la semaine. Et Lavender fields d’Addy Lamaute est idéal ici – mélancolique, c’est un titre folk sobre et tendre qui pense les maux.