C’est reparti pour un tour. Un tour pour porter leur nouvel album, The Death Of Randy Fitzsimmons, et pour montrer que The Hives est toujours incroyable en live. Parlons-en avec un live report croisé sur deux dates.
DE TRÈS BON À EXCELLENT ET AU-DELÀ
Le groupe suédois ne fait pas en dessous de très bon. Les études sont formelles. Celles-ci ont été menées par le groupe lui-même… Peut-être pas la source la plus objective, mais elle est très fiable. La confirmation de cette fiabilité ne vient évidemment pas de nulle part. Notre contre-étude se porte sur une bonne dizaine d’années à les suivre, et effectivement, The Hives n’ont jamais fait un concert en dessous de la qualification, très bon. Mais ils ont fait mieux. Pour être exact dans nos recherches approfondies, c’est en comparant deux lives de la même tournée que la différence nous apparait.
BRIGHTON, EUROVISION ET COUPER LA MER EN DEUX
Bavard, Howlin’ Pelle Almqvist (HPA) est du genre à provoquer son audience pour avoir les meilleures réactions. Celles-ci viennent, non sans demandes quasi-constantes, de la part du chanteur charismatique. Pourtant, les sons s’enchainent parfaitement, et jamais l’énergie ne redescend trop bas. Quelques pogos se forment et HPA se permet de fendre la foule en deux pour son classique bain de foule sur Tick Tick Boom en fin de set. De belles surprises dans la setlist avec Won’t Be Long, très bienvenu du Black and White Album avec ses guitares qui dépotent, et Die, Alright de Tyrannosaurus Hives.
LONDRES, HYPERBOLES MATHÉMATIQUES ET MATCH
Mais alors est-ce simplement une histoire de capacité qui change la donne ? La taille ça compte tant que ça ? Non. C’est l’atmosphère générale. C’est juste une question d’humeur et de vannes lâchées au bon moment, aux bonnes personnes. Un tout en somme qui fait du live une expérience toujours unique. Avec deux chansons en moins dans la setlist Londonienne (au revoir Won’t Be Long et Die, Alright), le reste est exactement la même chose. Les gimmicks sont les mêmes depuis des années et pourtant le groupe reste intriguant et frais… enfin chaud, vu l’énergie que le quintet déploie sur scène.
RÉSULTAT DES COURSES
Comment faire d’une setlist qui ne change pas un succès à chaque live ? En dosant les gimmicks, en changeant les interactions, en suivant son instinct. Et en sautant dans la foule quand ça leur chante, notamment les deux frangins qui ne sont pas des timides du genre. Leur générosité est toujours haute, mais ils attendent en échange que les acclamations du public atteignent leur paroxysme à chaque blanc. Ce soir-là, c’est une compétition, un versus. London (et voisinages et étrangers) vs The Hives. Qui fera le plus de bruit ?
À la fin du set, l’arbitre-mathématicien-présentateur-potentiel-idol HPA déclare un match nul. En sortant de la salle, le public est certain d’avoir perdu le match, mais pour le meilleur des résultats. Londres+ 5 – The Hives 5 millions peut-être. Après, j’suis nulle en maths.
Gardez les yeux ouverts pour leurs prochains concerts cette année, en première partie de bien des groupes et plus encore. Ah et faites aussi attention aux concerts de la Franchise-Hives. Les groupes de covers ont aussi de l’énergie à revendre.
EN IMAGES
Vigilante Carlstroem / The Johan and Only – The Hives – Unis Son – Live Report
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: THE HIVES BY UNIS SON
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