Dans Colliding Spaces, The Everminds confirme son besoin de liberté à travers un son analogique et infusés de leurs influences. Review.
COLLIDING SPACES – THE EVERMINDS
En seulement trois titres, le groupe a su convaincre par sa versatilité, mais bien sûr, le trio ne compte pas s’arrêter là. Ils sortent les grosses basses pour 21 Grams of Insta. Cette critique des réseaux, et de la recherche du toujours plus, est particulièrement mémorable pour son atmosphère inquiétante, voire flippante. Quand Morning Sun commence à sa suite, l’ambiance ne change que très progressivement. Une forme d’angoisse se trouve d’abord dans son piano avant que le tout ne glisse sur de la tendresse et une guitare latine sublime. Et puis le groupe redevient adolescent avec l’entêtant Fuck Around. De ses influences Brésilienne à ses riffs pop-rock, le titre propose beaucoup en peu de temps.
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Nouvelle forme de ballade, plus folk cette fois, se montre avec Penniless, avant de revenir à un pop-rock à l’aura vintage avec Come Clean. Les influences se montrent avec subtilité. L’album se termine par l’incroyablement doux et douloureux Some Words Hurt More Than Others, très sincère. Avec tout ça, The Everminds a su faire de Colliding Spaces un ensemble harmonieux. C’est un disque qui porte parfaitement son nom, au vu de tous les espaces qui se rencontre, mais ne se détruisent pas. La suite est prometteuse. The Everminds sera en concert le 12 juin au Troubadour à Londres, et le 20 juin au Café de la Danse à Paris.
En écoute : Come Clean
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: THE EVERMINDS – HUGO GLENDINNING
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