Poetry (For the Scorned and Lonely) est un projet intime dans lequel Mary Middlefield opère une métamorphose douce. Review.
POETRY (FOR THE SCORNED AND LONELY) – MARY MIDDLEFIELD
Qu’elle ouvre un nouvel univers dans un registre plus épique avec Atlantis, l’allongeant avec l’interlude Allodynia, ou dans le passionné Heart’s Desire, Mary Middlefield fait fleurir ses émotions. En partant de l’intime, de peines et de joies, de relations toxiques et d’incertitudes, elle construit de superbes harmonies précises. Et c’est toutefois universel, comme pour le léger et scintillant Love me, Love me not? Elle y met en avant sa voix, au grain si doux et fumé. En acoustique comme en électrique, ce sont des textures qui ne la quittent pas.
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D’ailleurs, en parlant d’électrique, Mary Middlefield envoie de très bons riffs avec Young and Dumb. Un titre immanquable pour moi. Son atmosphère inquiétante rappelle un thriller. Au cœur de ce titre fort, la toxicité d’une relation, du regret, mais de la résilience et de la force aussi. Cette force, elle la transforme encore dans l’amoureux et acoustique Last Letter. Pour terminer son EP comme il se doit, Mary Middlefield dévoile Poetry. Si à travers cette œuvre intime, elle s’adresse aux méprisés et solitaires, elle rappelle aussi que ce n’est qu’une phase et qu’il y a aussi de la beauté dans ce moment. Ça passera. Et cet EP restera proche du cœur.
En écoute : Young and Dumb
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: MARY MIDDLEFIELD
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