Flash: postindustrial hometown blues – big special

POSTINDUSTRIAL HOMETOWN BLUES de BIG SPECIAL est sans doute l’un des albums les plus attendus de l’année. À raison. Review.

POSTINDUSTRIAL HOMETOWN BLUES – BIG SPECIAL

BIG SPECIAL - POSTINDUSTRIAL HOMETOWN BLUESIl est rare de voir un titre d’album décrire son contenu à la perfection. Avec POSTINDUSTRIAL HOMETOWN BLUES, BIG SPECIAL s’impose comme une des révélations de l’année. Ce premier album place leur origine sociale au cœur de leur art. Pendant pas loin de cinquante minutes, les titres s’enchainent avec un flow précis et une résonance qui sent le dur travail, les larmes et le métal. Pourtant, du métal, il n’y en a pas vraiment. Ici, c’est plutôt du blues, du rap et du post-punk. Le métal est plus littéral. Il se ressent et s’entend dans chaque instrument : un accord de guitare aigu, la batterie qui tremble, les effets qui se perdent dans cet écho métallique si spécifique… il est partout et ça rend le propos encore plus intense.

Peu importe le choix de la production, BIG SPECIAL tend la main à ceux dont les démons intérieurs sont leurs meilleurs ennemis. Mais avant ça, ils plantent le décor avec BLACK COUNTRY GOTHIC. Tout est en noir et blanc, et le mélange des genres se fait sans accroc. Là, le groupe peut commencer à parler de manque de confiance en soi (I MOCK JOGGERS), de rejet (SHITHOUSE, BUTCHER’S BIN), d’idées noires (MY SHAPE (BLOCKING THE LIGHT), BLACK DOG/WHITE HORSE), d’ambitions (BROADCAST: TIME AWAY, TREES), de politique bien sûr (DUST OFF/START AGAIN). En réalité, les titres sont tous traversés par tous ces thèmes en même temps.

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Un des meilleurs titres reste DESPERATE BREAKFAST qui combine tous les éléments que l’on retrouve dans l’album avec un fini mémorable. Plus blues, et très prenants, j’ai beaucoup d’affection pour les déchirants THIS AIN’T WATER et iLL. dont les ambiances se complètent. MONGREL impressionne par l’intensité de ses paroles et rappel encore que la passion bouillonne dans leurs textes. Et même dans les plus calmes comme FOR THE BIRDS, accompagné d’un piano sublimant leur poésie, et DiG! qui termine l’album. Alors, oui, il est clair qu’avec POSTINDUSTRIAL HOMETOWN BLUES, BIG SPECIAL marque d’entrée de jeu. L’univers est puissant, et leur poésie fine a encore beaucoup à dire. Gardez l’œil ouvert pour leurs futurs projets.

Le groupe sera en concert à Paris le 30 mai.

En écoute : BLACK DOG/WHITE HORSE


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