Le duo français Bad Juice joue avec les sons et la caméra sur leur nouvel album Amour Noir. Entre thriller et western de science-fiction, l’opus a un bon groove. Review.
AMOUR NOIR – BAD JUICE
Mad Love, qui suit, utilise le blues pour faire remonter des souvenirs – réels et inventés. Le catchy Single Barrel laisse de côté le garage pour un instant. L’album explore un plus des sonorités blues, rock et country classiques. C’est aussi le cas sur City On Fire, où la terreur de la solitude et de la fin du monde prend une forme quasi romantique. Pretending to Have Someone, cependant, assume une part plus sombre sur un rendu plus intime. Il va de pair avec Scenes from the Very End of the Universe (and what happens next). L’idée de l’après la fin des temps montre un espoir omniprésent dans l’esprit du groupe.
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Delia se pose comme un titre romantique classique, et précède une belle surprise. Bad Juice met en avant une voix féminie sur Since You’ve Been Gone, celle de Zeynep Kaya, jusqu’ici aux chœurs. Passant de cette soul sensuelle à un western de science-fiction avec Dark Train, Bad Juice confirme son amour pour la belle cinématographie autant que la musique. Chaque titre pourrait en effet se retrouver synchronisée au grand écran. Même Cockroach, qui clôt l’album, revient à un rock’n’roll de film noir. Avec Amour Noir, Bad Juice signe donc un troisième album sympathique qui donne autant d’inspirations qu’il en a.
Le groupe sera en concert en France en juin.
En écoute : Amour Noir
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: BAD JUICE – PHILIPPE MAZZONI
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