Franck Marchal, Bot Sadness
Franck Marchal poursuit l'aventure de son groupe Batz que nous avions beaucoup aimé, avec Maelström Metronomy, un EP en solo prévu le 24 juin au thèmes futuristes et cinématographiques. Si vous aimez la synthwave, John Carpenter, Philip Glass et Vangelis, alors foncez, vous ne serez pas déçu.Avec cet Ep foisonnant et rythmé, partant de l'ambiant pour nous emmener sur les pistes de danses, le musicien et compositeur Franck Marchal réalise un beau tour de force. Il érige ainsi des paysages sonores qui doivent autant au trip-hop, à la synthpop qu'au glam-rock. Sans que jamais la cohérence du disque n'en pâtisse. Au contraire, cet ensemble souligne la majesté de compositions taillées pour rêver et danser. Et ouvre les portes d'un univers dont on devine les beaux contours à venir.
Bot Sadness, le premier extrait, évoque la technologie et en particulier l'intelligence artificielle : à l'heure où l'IA s'invite dans nos vies, dans toutes les discussions, tous les espoirs, toutes les craintes, tous les fantasmes ; que pourrait-être la " petite musique " intérieure d'un bot informatique qui ressentirait de la tristesse ? Un jour peut-être, une mutation qui n'est plus à exclure si l'on en croit les films de science fiction.
Voici le clip officiel de Bot Sadness :Franck Marchal sur Nouvelles du MaquisL'enregistrement de l'EP s'est fait d'une traite, entre Bretagne sud (au Studio Birdland, qui comprend de nombreuses machines Vintage) et Paris. Le premier extrait s'intitule Bot Sadness.
Revendiquant des influences à chercher du côté de John Carpenter, Depeche Mode, Vangelis ou Giorgio Moroder, Franck Marchal nous captive tout au long de l'album Maeltrom Metronomy avec ses boites à rythmes vintage et ses synthés analogiques.