Wunderhorse réussissent-ils à changer tout ce qu’ils touchent en or sur Midas ? Son atmosphère brutale et surprenante saura le dire. Review.
MIDAS – WUNDERHORSE
Dans l’ensemble, et comme le montrent Silver et Arizona, l’album n’hésite pas à toucher des thèmes plus sombres. Tout l’espoir qu’on entend brille de subtilité, entouré d’une certaine noirceur cathartique dans ses effets. Superman change l’atmosphère en installant des rythmes plus doux, des accords plus folks au début. Sa progression épique en fait un titre remarquable et prenant. Pas le temps de respirer vraiment, car July et ses riffs acérés suivent. C’est d’ailleurs mon petit coup de cœur de l’album !
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Sur Cathedrals, la voix de Jacob Slater s’élève, spirituelle, avant de suivre le chaos de ses compères Harry Fowler à la guitare, Peter Woodin à la basse et Jamie Staples à la batterie. Puis, le groupe s’amuse avec le pop-rock romantique Girl qui précède peut-être leur plus grosse surprise. Pour clore ce nouvel album, les anglais propose le tranquille Aeroplane, un titre de plus de huit minutes, très folk, intime, sincère, souligné de beaux solos électriques. Midas ne signera pas le destin glorieux mais funeste de Wunderhorse. Pour moi, il marque simplement une nouvelle étape pour le groupe qui devrait conquérir quelques nouveaux fans avec aisance. L’or sans douleur à venir – en tout cas, on leur souhaite.
Le groupe sera en tournée au Royaume-Uni et en Europe cet automne ! Plus d’info ici.
En écoute : Arizona
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: WUNDERHORSE – POLOCHO
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