Flash: no name – jack white

Publié le 02 octobre 2024 par Unis Son @unissonmag

C’est le 2 août dernier que Jack White a dévoilé son sixième album studio, No Name. Sous sa pochette sombre et saturée se cache un album exactement comme ça. Review.

NO NAME – JACK WHITE

Sans doute l’un des artistes les plus respectés de sa génération, et pour de bonnes raisons, Jack White a fait rugir No Name en août dernier. Évidemment, c’est un album riche, technique et fascinant. Parce que personne ne s’attend jamais à moins de lui, et surtout pas l’artiste en question. Le niveau d’exigence qu’il s’impose se ressent sur l’ensemble de l’album, dans chaque riff, dans chaque ligne. Old Scratch Blues tient, bien sûr, du blues, mais aussi beaucoup de ce garage acéré que Jack White aime tant. La suite est du même acabit, avec le puissant et passionné Bless Yourself!

Et puis, bien sûr, l’homme en noir et bleu dose parfaitement ses rythmes. Le contagieux That’s How I’m Feeling? Boum, un banger ! Si Jack White touche aussi aux claviers et à la batterie ici, il sait aussi très bien s’entourer, avec, entre autres, Olivia Jean, Dominic Davis, Dan Mancini, Daru Jones, Patrick Keeler et Quincy McCrary… Sur plusieurs titres, il propose des solos complètement épiques et électriques (It’s Rough On Rats (If You’re Asking)), parfois plus classiques (Archbishop Harold Holmes). Et même quand on s’y attend, ça fait un petit quelque chose. L’âme sombre de ce sixième opus solo est hypnotique et peut-être que Bombing Out et son son crado, brut et honnête en sont le meilleur reflet.

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What’s The Rumpus? ou Tonight (Was A Long Time Ago) ont aussi de l’énergie et de la texture à revendre, mais on sent que ça se calme un peu. Juste assez pour faire apparaître Underground et son blues optimiste en apparence, et le blues-punk à la belle montée, Number One With A Bullet. Ça redécolle ensuite avec le vif Morning At Midnight et le sexy, simple, mais efficace, Missionary. Pour clore No Name, Jack White pousse ses sons texturés avec une pointe de psychédélisme sur l’intro de Terminal Archenemy Endling. Alors est-ce que cet album est aussi bon qu’on pouvait l’espérer ? Je pense, oui. Ni trop ni pas assez accessible, il est en équilibre et pousse en avant des aspects de White que j’adore. Contrastes et textures.

En écoute : That’s How I’m Feeling


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JACK WHITE
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