Disponible le 15 novembre prochain, on parle déjà de Splendid Beast, le premier opus de Weathership. Leur plongée dans la dualité humaine est à découvrir absolument. Review.

SPLENDID BEAST – WEATHERSHIP

L’ouverture onirique de Golden Age évoque l’immense, l’infini. Que cela soit à échelle humaine, devant celle de la nature, ou à l’échelle de la galaxie, devant celle de l’espace. C’est beau, terrifiant et, pourtant, on ne peut pas s’en détacher une fois devant. C’est ainsi que Weathership commence le bien nommé Splendid Beast. Et c’est très révélateur de ce que le groupe veut provoquer chez l’auditeur avec ce nouvel opus. La dualité humaine est l’essence de l’album. L’humain est fait d’amour et de peur et l’un ne peut exister sans l’autre. Alors le groupe Britannique explore ce concept avec douceur et sincérité.

Ils enchainent ensuite avec The Blue. C’est une plongée dans l’océan profonde et mystérieuse autant que rassurante et fascinante. De retour à la surface, ou presque, on navigue dans la brume avec Through The Fog. Tout semble alors très littéral. New Occupation continue l’hypnose volontaire avec des mélodies tendres et rondes. Avec Just A Ghost, Weathership confirme tout le concept. Un fantôme porte la dualité qu’ils recherchent : être aimé que l’on souhaite revoir ou ombres inquiétantes qui nous hantent, c’est une entité qui représente parfaitement cette idée. Et ce titre porte une grande spiritualité sur des riffs rock doux et un chant étrangement rassurant.

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Plus contemplatif, avec des nappes électriques enivrantes, on découvre ensuite Electrolung. La respiration est différente, plus mélancolique, mais jamais complètement pessimiste. Avec la mélodie entêtante de Lost At Sea et celle plus éthérée de The Swimmer, la narration semble arriver à son terme. Weathership clôt Splendid Beast avec For The Dark Is Beautiful et c’est toute la lumière qu’on y trouve qui est émouvante. Une parfaite conclusion. C’est le genre d’album qui fait du bien à l’âme quelle que soit notre humeur. Il recentre et concentre, repose et motive. Et pour ça, c’est un bon début pour le groupe !

En écoute : Just A Ghost

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:  WEATHERSHIP – J.P. RIGGALL

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