Flash: who let the dogs out – lambrini girls

Féministes LGBTQIA+ hargneuses sur son punk… les Lambrini Girls envoient du très lourd pour leur premier opus Who Let The Dogts Out ! Review.

WHO LET THE DOGS OUT – LAMBRINI GIRLS

L’étiquette pourrait dire « attention, cet album est féministe et en colère » mais ce serai redondant avec l’incroyable son que le duo propose. Who Let The Dogs Out c’est le tout premier album des Lambrini Girls, déjà fortes de singles et EPs dingues. On en retrouve ici comme Company Culture qui dénonce le harcèlement sexuel au travail, ou encore Big Dick Energy sur le sentiment d’insécurité que les femmes subissent quotidiennement. Oui, on a toute chopé nos clés entre nos doigts en marchant vite la nuit pour rentrer. La police ? Elle en prend pour son grade aussi dès le premier titre Bad Apple. Les violences policières y sont taclées avec un son saturé et un flow mordant qui domine l’ensemble de l’album. Juste avec ces trois titres, Lambrini Girls envoi du lourd et j’adore !

Et j’aurais presque le souffle court si ce n’était pas pour ces instants de riffs énervés entre quelques couplets et refrains. Entêtants et bruts, ça matche à merveille avec le ton et l’attitude. Oui, c’est hyper cathartique pour celles et ceux qui ont besoin d’évacuer leur rage sur ces problèmes. Plus fun, plus queer aussi, No Homo n’en est pas moins politique. Aucun titre ne l’est pas ici. Nothing Tastes As Good As It Feels démonte les diktats de minceur et les problèmes de santé qu’ils amènent. You’re Not From Around Here s’attaque ensuite, avec la même ferveur, à la gentrification, et ça tape fort.

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Si on n’avait encore des doutes sur leur façon de voir les choses, le duo envoi un interlude au titre clair : Scarcity Is Fake (communist propaganda). Le capitalisme est le système – elles le savent et le déteste au moins autant que les nepo babies qu’elles dézingues dans Filthy Rich Nepo Babies. Avec Special Different, c’est un cri du cœur pour la neurodiversité. C’est personnel, bien sûr, et poignant. Love aussi est très personnel avec la part violente et cruelle de l’amour. Pour finir, avec le fun Cuntology 101, le groupe prône la libération féministe et j’adhère. Who Let The Dogs Out est une pure réussite pour Lambrini Girls ! Alors, que la hype égale la hargne !

En concert au UK, US et en Europe cette année.

En écoute : Cuntology 101

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:  LAMBRINI GIRLS – DEREK PERLMAN

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