The Dresden Soul Symphony
Four Music/Rue Stendhal
Sortie : Septembre 2009
Vous êtes accros aux grooves chaleureux des standards de la musique soul ? Vous ne crachez pas sur l’intelligence et la complexité de la musique symphonique ? Mais en même temps, vous vivez avec votre temps et affectionnez les artistes actuels ? The Dresden Soul Symphony a les ingrédients nécessaires pour satisfaire tous vos penchants musicaux.
Le concept (puisqu’il s’agit bien là d’un concept) de The Dresden Soul Symphony est né dans l’esprit de Reinhard Bärenz, programmateur de la station de radio allemande, MDR Sputnik.
Fort de son expérience dans la musique classique (le gars fut violoniste dans un orchestre symphonique dans les années 1980), Bärenz se met alors en tête de réaliser un projet «crossover» combinant la musique classique avec d’autres genres.
C’est auprès de Johann Michael Möller, le directeur de radio MDR, que Bärenz trouvera le soutien enthousiaste qui manquait à l’élaboration de son projet. Ce dernier le met alors en contact avec le MDR Symphony Orchestra (conduit par Jun Mär), et le projet prend rapidement forme. Bärenz entre en contact avec différents artistes et réussit à rallier à sa cause la chanteuse soul allemande, Joy Denalane, ainsi que quelques grands noms de la scène américaine ; Bilal, Tweet et Dwele.
La fine équipe de performeurs est prête à donner de la voix, ne manque plus que les bonnes personnes pour mettre le tout en forme. Bärenz engage alors Larry Gold (ancien viloncelliste de MFSB) ainsi que son beau-fils, Daniel Felsenfeld (compositeur de musique classique), en tant qu’arrangeur… et pour connaître le fin mot de l’histoire, il ne vous reste plus qu’à faire main basse sur l’album, The Dresden Soul Symphony.
L’opus est composé de 26 standards soul incontournables réinterprétés par des vocalistes «à la mode» et passés à la moulinette d’un orchestre symphonique.
Les titres archi connus tels que “Midnight Train To Georgia”, “I Got A Woman”, “Me & Mrs. Jones, “I’ll Take You There”, “(You Make Me Feel) Like A Natural Woman”, “ABC”, “Sir Duke”, “Everything Is Everything”, retrouvent une seconde jeunesse et une nouvelle profondeur sous l’impulsion de ce surprenant combo.
Une très belle réussite !