Bongzilla

Amerijuanican

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Relapse
Sortie : Septembre 2005

Fabrique toi-même ton album de Bongzilla !
Pour cela il te faut :
- un cochon
- un bébé qui n’a rien mangé depuis trois jours
- un couteau
- du plomb… beaucoup
- des herbes… plein !
- l’intégrale de Tommy Iomi

Toujours prévoir les quantités pour une personne. Quel que soit le nombre de convives, il y a quand même de fortes chances que vous finissiez le plat tout seul tant celui-ci est costaud.
Faites bouillir le plomb dans une marmite et plongez-y les riffs du guitariste du Sab‘, pour qu’ils s’imprègnent bien du métal pesant pensez a les faire tourner régulièrement mais en prenant garde de ne pas aller trop vite. Laissez mijoter… dans les flammes de l’enfer.
Saisissez maintenant le cochon et d’un geste vif mais assuré, tranchez-lui la gorge, si d’aventure vous jugiez que les hurlements ainsi obtenus sont un peu tièdes à votre goût, vous pouvez y ajouter un putois.
Et voila l’étape cruciale, celle sans laquelle aucun disque ne pourrait voir le jour : le mixage.
Afin de bien réussir votre Bongzilla, il se doit d’être bien crasseux, l’idéal est d’avoir sur soi un mixer aux lames bien rouillées et émoussées.
Mixez d’abord les cris du cochon égorgé, les hurlements du putois et la plainte inhumaine du bébé qui meure de faim. Nappez le tout de plomb fondu aux saveurs sabbathienne afin que le chant, insupportable sinon, soit bien noyé au fond du mix.
Et l’herbe dans tout ça ? Et bah…il parait qu’il existe des êtres humains qui trouvent que c’est l’accompagnement idéal pour ce genre de boucherie… pour ma part, je réserve cet assaisonnement à des saveurs plus jamaïcaines, préférant accompagner ce feu d’artifice de riffs pachydermiques de quelques litres de houblon monastiquement brassé.Amerijuanican est réservé aux connaisseurs, assurément.

Ecoutez le titre “Champagne & Reefer” :

Ecoutez le titre “Amerijuanican” :


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