El Mal
Alone Records
Sortie : Novembre 2009
La preuve qu’avec un simple duo guitare-batterie on peut faire autre chose que du White Stripes nous vient directement de la péninsule ibérique avec Reznik. Proche du post-rock d’un Pelican mais capable de coups d’accélérateur qui vous feront immanquablement penser à Nirvana, Diana (à la guitare) et Lolo (Batterie) ne s’attardent pas sur les détails avec des morceaux d’une durée moyenne de deux minutes sur lesquels ils multiplient les changements de rythmes incessants sur lesquels viennent se poser de gros riffs gras débarrassés de tout effet superflu.
D’aucun pourront penser que certaines idées auraient gagner à être creusées, mais Reznik s’en tient à une ligne directrice claire : «straight to the point» !
El Mal installe un climat sombre et malsain, évidemment aussi lourd que possible, puis on accélère le tempo sans prévenir.. la sauce prend, guitare et fûts se mélangent pour former un magma à couper au couteau et… voilà, c’est déjà fini.
À noter les 43 secondes bien «trash metal» de Robandon Adoquines qui devraient réjouir les plus pogoteurs d’entre nous.