Beethoven’s Guitar Shred
Label : TPR Music
Sortie : Juillet 2009
Avec son attitude de femelle dominatrice, ses costumes en cuir cloutés, ses peintures de guerre et son affection pour le barbouillage corporel sanguignolant, il serait certes très facile, sinon franchement tentant, de considérer The Great Kat comme une espèce de bête curieuse (voire, de foire) du trash/speed métal.
Alors non, ce n’est pas nous qui jetterons le premier parpaing en pleine tronche de ceux qui émettront ce genre de jugements à l’emporte-pierre (ou pièce.. chacun fait selon ses moyens) sur cette alien du metal hurlant… car oui, il s’agit bien d’une alien.. tout court, d’ailleurs.. le genre de cas «X-files» à faire fantasmer Mulder et faire imploser le brushing de Scully.
Moi, exagérer ? Allez en parler à mon URL ! Tant que vous n’aurez pas vu de vos propres yeux et entendu avec vos propres oreilles (même sales, ça marche aussi) les performances féroces de The Great Kat, vous ne parviendrez de toute façon jamais à réaliser jusqu’où peut aller la véritable «folie furieuse» et mesurer à quel point la «grande Kat» est .. euh.. les adjectifs et superlatifs outranciers me manquent pour la décrire… disons simplement : WOUAAAATheFUCK !!!
Vous pensez toujours que j’exagère ?
Très bien.. on va effacer ce petit rictus narquois de vos lèvres et peindre à la place une expression de stupéfaction abasourdie ! Pour cela, il existe deux options : la première (pour les plus frileux d’entre vous) consiste à regarder quelques extraits des prouesses de la gente dame sur son site (http://www.greatkat.com), sans oublier, au préalable, de baisser le volume sonore de votre ordinateur (surtout si vous tenez à vos enceintes ou que êtes sur votre lieu de travail et que vous souhaitez le conserver.. votre travail). La deuxième option (réservée aux plus courageux) consiste à glisser Beethoven’s Guitar Shred dans votre lecteur DVD… sans oublier, au préalable, de faire sortir de la pièce toute personne équipée d’un pacemaker, puis de reculer d’au moins 4 ou 5 mètres de l’écran au cas où votre téléviseur explose sous l’impact des riffs furibonds de cette charmante créature.
Classée dans le “Top 10 Fastest Shredders of All Time” par le magazine Guitar One, et dans le “Top 50 fastest guitarists of all time” du magazine Guitar World, Katherine Thomas (ou The Great Kat, pour les «non-intimes» comme vous et moi) sur-dope les standards de la musique classique en les passant à la moulinette de sa guitare électrique branchée sur du 100 000 volts.
Imaginez les dégâts que peut faire du Beethoven joué sur un tempo de 300 bpm («beats par minute», pour ceux qui n’auraient pas pigé).. Oui, ça fait mal.. très mal ! Non seulement ça décolle la tapisserie des murs et fendille les moulures, mais ça vous flanque aussi des palpitations cardiaques et vous flingue les tympans, encore pire qu’une «bouerlante» de Lara Fabian (si, c’est possible!).
En clair, c’est dément et ultra violent.. et ça vaut assurément son pesant de cacahuètes !