Cobblestone Jazz

Publié le 20 mars 2010 par Zikaddict

The Modern Deep Left Quartet


K7!
Sortie : Mars 2010

Deux ans et demi après avoir emballé la critique et enflammé les dancefloors du monde entier avec leur premier LP, 23 Seconds, le trio Cobblestone Jazz est officiellement devenu un quatuor et est de retour avec un nouvel album d’électro aphrodisiaque à base de (deep)house jazzy, de grooves charnels et de dance «funkadélic». 

Le nouvel album des canadiens, The Modern Deep Left Quartet, marque un tournant important dans l’évolution du groupe puisqu’il enrichit le lineup (jusqu’à présent composé du programmateur, Tyger Dhula, et des deux claviéristes, Danuel Tate et Mathew Jonson) d’un quatrième membre, Colin de la Plante (aka the Mole).
De la Plante n’est pas pour autant totalement étranger à la formation puisqu’il y ajoute son grain de sel depuis leurs premières performances dans la petite ville de Victoria (British Columbia), il y a près de 15 ans de cela, et officiait avec eux au sein du Modern Deep Left Quartet.
Ce n’est donc pas un hasard si le combo reprend aujourd’hui le nom de son ancienne formation comme titre de son nouvel opus. 
The Modern Deep Left Quartet célèbre ainsi les retrouvailles de Jonson et De La Plante, qui vivent aujourd’hui à Berlin, et Tate et Dhula, qui sont restés au bercail. Profitant des temps morts entre les concerts de leur précédente tournée au cours de l’été dernier, les quatre larrons ont enregistré l’album en un peu moins de trois semaines dans leur studio de Berlin.
Sachant que les notions de «répétition» et «d’enregistrement» reviennent quasiment au même pour Cobblestone Jazz, on ne s’étonne pas que cet opus bouillonne d’une spontanéité rafraîchissante et d’une énergie «live-in-studio» aussi palpable.  
Les titres commencent souvent par une idée qui se développe librement en jam sessions passant de la lumière à l’ombre (et inversement), le mix final étant réalisé en temps réel.
L’album comptant seulement huit pistes, il n’y a donc pas de place pour la médiocrité et le «vaguement potable»… tout est propre et chiadé, recherché sans être tarabiscoté, ciselé et efficace.
Côté lumière ; les titres “Fiesta” et “Midnight Sun” sont de loin les plus réussis et séduisent tant par leurs petites mélodies «drolatiques» que leurs grooves viciés et vocodeurs «subaquatiques».
Côté ombre ; “Mr Polite” et “Children”, plongent l’auditeur dans des ambiances «claustrophobes» couturées de beats sourds… Un vrai bonheur malsain, comme on les aime !