No Guts No Glory
Roadrunner
Sortie : Mars 2010
Pour certains c’est, et ce sera toujours “a Long Way to Hells Bells”, duckwalkant sans vergogne dans les pas prestigieux des diablotins en culotte courte. Bondissant tout droit des antipodes comme… qui vous savez, Airbourne enfonce le clou de son unanimement salué premier effort de 2008 (Running Wild) avec ce No Guts No Glory. Comme ils se plaisent à le brailler dès l’ouverture des hostilités, “There’s no way but the hard way” et c’est à tombeau ouvert que les garnements l’empruntent ce chemin hard !
Rythmique tout en efficacité, pluie de riffs bluesy à peine engraissés, solis virtuoses et voix de routier (sympa) aviné, chœurs joviaux mais virils… oui, toute la panoplie du glorieux grand frère est reprise à la virgule près, fermez les yeux vous y êtes !
Du AC/DC, et du meilleur même ! Alors, pales copistes appliqués que ces Airbournes ? Oh que non, tout ce qui fait la différence avec de vulgaires plagiaires, est que tout sur No Guts No Glory est parfaitement assumé, avec talent, respect et, surtout, sincérité.
Loin de piquer des plans et de les reproduire plus ou moins heureusement dans leurs compos maison, nos lascars ont carrément embarqué la boîte à outils et tous les accessoires et ont décidé de fabriquer leur propre machine infernale avec naiveté, talent et bonne humeur.
Les partisans d’une évolution permanente dans la carrière d’un artiste en seront pour leurs frais, Airbourne a redécouvert la formule magique pour contourner le “toujours difficile tournant du deuxième album” : ne rien changer et foncer tête baisses et couilles à terre !
Oh non, Rock n’Roll ain’t Noise Pollution !