Tired But Happy
Sortie : Juin 2010
Ces chanteuses qui n’ont peur de rien, en particulier d’avoir une voix fragile et de composer des chansons tendres qui font rêver les garçons: Laure Perret est, dans cette constellation, une belle étoile. Venue de Suisse, dans les pas de Sophie Hunger, d’Evelinn Trouble ou de Kassette (avec qui elle a collaboré), Laure Perret nous livre son premier album de pop-folk aux mélodies efficaces et, disons-le tout de go, très belles.
Depuis sa rencontre avec le piano dès ses 5 ans, puis du chant choral, de la guitare, de l’univers de Joni Mitchell et de Billie Holiday, Laure Perret a fait son bonhomme de chemin, de Fribourg au Guatemala d’où elle rapporte ses premières compositions.
Dès 2007 et ses débuts en concert, la jeune multi-instrumentaliste, écrivain, compositrice, arrangeuse et productrice (avec l’aide de quelques collaborateurs proches) remporte un franc succès et se voit vite faire des premières parties prestigieuses, de Boy George à Helena Noguera, en passant par Kassette, à nouveau.
Sa musique complexe, plus folk/jazzy que pop, avec une touche électrique sur certains morceaux, est dotée d’un charme absolu et redoutable.
Ce premier album, Tired But Happy, est plein de fraîcheur et de tendresse, la guitare folk, presque toujours présente, accompagne, soutient et joue à merveille avec cette voix qui parfois soupire parfois s’énerve, “tired but happy”.
Pour ma part, je ne m’en lasse pas.