octobre 18, 2010
Hypernuit
Wagram/Cinq7
Sortie : Septembre 2010
Avec son troisième album solo, Hypernuit, Bertrand Belin trace toujours on chemin entre lyrisme et austérité. Une fois de plus, il a trouvé l’équilibre le plus limpide de la mélodie et de la poésie, l’alchimie unique d’une musique à la fois luxuriante et dénudée.
Si le nouvel album du songwirter a essentiellement été joué à trois, avec Tatiana Mladenovitch à la batterie et Thibault Frisoni à la basse, la musique d’Hypernuit est un peu comme une grande maison de famille après les vacances… silencieuse mais habitée.. comme une maison qui se laisse emplir par les senteurs et la brise de l’été, même sur les chansons que Bertrand Belin a enregistrées seul.
Contrairement au précédent opus, La Perdue, qui était peuplé des échos de Ravel et Mendelssohn, sur Hypernuit, le jeune homme a clairement délaissé les cordes et les vents, et a tenu à utiliser le moins d’effets possibles pour “aller chercher le caractère contemporain ailleurs que dans le déploiement des signes et des clichés (…) Voir ce qui reste de son temps quand on l’a délesté“, explique t-il lui-même… Autrement dit, “rechercher le classicisme” plutôt qu’emprunter le classique.
Mission accomplie avec Hypernuit et son univers à la densité romanesque et énigmatique.
Smart Ace