Cela faisait longtemps que du vrai beat n’avait pas foulé les salles de la Capitale. Sous la tante du Cabaret Sauvage, un tas de bons gros loustics made in U.S se sont donné rendez-vous. Bling Bling, casquettes vissées sur le chef, grosses bagouzes et chaines en or qui brillent… les niggas sont dans la place (et les blancs becs se comptent sur les doigts d’une main.)
Tout le monde attend le poids lourd, au vu des paquets de serviettes posées sur la scène, on sait d’avance que l’ambiance va être suintante. Rick Ross nous balance son flow brut qui fait vibrer les murs, trembler les jambes et lever les bras. Le tout coupé par des tranches de philosophie très hustlin’, des petits mots d’amour pour ses copains Jay-Z, Yeezy et les motherfuckers ou des « say Rosayy ! » à tout va. L’ancien gardien de prison tient en otage une foule de parisien venu se cogner au beat du Floridien, et il leur rend bien.
Juste en dessous, un explosif Hustlin from Paris en cadeau :
Rick Ross HUSTLIN’ Cabaret Sauvage 22/12/10 from fabrice brovelli on Vimeo.