Boxes, Bagels & Elephants
La Mesòn/L’Autre Distribution
Sortie : Mars 2011
Le dernier phénomène marseillais en date est un quintet “Yiddish Dada” nommé, Kabbalah. Malaxant différents styles et influences à volo, mélangeant les couleurs et les genres sans complexe, Boxes, Bagels & Elephants est un terrain de jeu où batiffolent joyeusement chansons yiddish, rock, jazz, pop, musique orientale et hip-hop.
Quand le châabi polonais rencontre un violon russe branché sur des synthés analogiques (lo-fi, s’iou plait) court-circuité par le ndolé camerounais et autre Berliner de retour de New York, cela donne du slam rock, du yid-hop, du golem on Kongo Square, du bikutsi punk, et d’autres trucs tout aussi improbables mais diantrement jouissif !
Kabbalah, c’est donc 5 musiciens, 15 instruments (des cordes, des cuivres, des percus, des machines vintage, des boîtes à musique et 3 langues (anglais/yiddish/russe), pour un son terriblement actuel et vivant.
C’est donc de la collision du balagan musical de Kabbalah et de la culture radicalement urbaine du producteur Ulrich “Yul” Edorh, qu’est né le premier album “dadaïste” de ce combo d’influences.
Boxes, Bagels & Elephants, parle d’un homme qui piétine, de déluge, d’âmes vendues au diable, d’un couple qui se déchire, de l’histoire d’un immigré… bref, d’une foule de personnages confronté à un quotidien absurde.
Un album d’une incroyable richesse, truffé d’ironie, de dérision et d’une franche gaité… parfois doublée d’ombre.