The English Riviera
Because Music
Sortie : Avril 2011
Autant leur précédent album était un objet étrange et insaisissable.. autant celui-ci l’est tout autant pareil, sinon voire même plus ! C’est pour dire.. Incroyable mais vrai, non ? Bref. A l’instar de son prédécesseur, ce nouvel opus du quatuor british,Metronomy, volue entre pop bizarroïde, disco technoïde et expérimentations hasardeuses. Et cette fois, une chose est sûre ; si vous n’adorez pas ce disque, vous le détesterez de toutes vos forces.
Quelques rotations du globe et un remaniement de personnel plus tard (une nouvelle section rythmique a fait son apparition, avec Anna Prior à la batterie et Gbenga Adelekan à la basse), le groupe de space pop britannique revient avec un troisième OSNI (Objet Sonore Non Identifiable, donc) imparable.. oui, encore un !
Loin de l’humeur mélancolique et des lignes de synthé étincelantes de la précédente mouture, Nights Out, le nouvel opus de Metronomy est un précis de pop “dansante”, moucheté ça et là de funk atmosphérique et nébuleux.
Doté d’une forte personnalité et d’un “emballage sonore” désormais libéré du carcan des synthés (hyper)colorés et distordus d’antan, The English Riviera distille une “pop discoïnomane” qui n’engage décidément pas à la tiédeur esthétique.. (l’interprétation du sous-texte n’engage que vous).
Bien que l’ambiance générale de leur univers se soit considérablement adoucie, Metronomy n’a toutefois en rien perdu sa science du rythme qui tue et de la mélodie bien sentie.
Et si tout n’est pas réussi (entre autres, le titre “Trouble” et sa mélodie médiocre & vocaux/vocoders biscornus), certains titres sont de véritables bombes, comme les crépusculaires et hypnotiques à souhait “The Look”, “She Wants” et “Love Underline”.
Un album qui vous plaira, ou pas..
Smart Ace