The Narcoleptic Dancers

Never Sleep

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Bleepmachine
Sortie : Août 2011

Dans le collimateur de la presse anglo-saxonne depuis la sortie de leur happy EP, Not Evident, le duo franco-néerlandais, The Narcoleptic Dancers, fait aujourd’hui son entrée sur le terrain de la “pop tubesque” avec Never Sleep ; un précis de pop-folk délicat et sautillant… tout simplement charmant et entraînant.

L’histoire de The Narcoleptic Dancers n’est pas banale, puisque c’est l’histoire d’un frère (Anton Louis Jr, originaire de Saint-Etienne, France) et d’une sœur (Melody Van Kappers, originaire d’Haarlem, Pays-Bas) qui se rencontrent pour la première fois à l’occasion de l’enterrement de leur père, Johnny Van Kappers (footballeur professionnel dans les années 70).
Le frangin et la frangine se découvrent alors des points communs, entre autres, une fascination pour les coupes de cheveux à la con et une passion pour la musique… il n’en faudra pas plus pour le “cousin machin” (ndlr: le truc poilu et marrant de la famille Adams) et la réincarnation de The Ring (ndlr: le truc poilu et flippant de The Ring, donc) deviennent inséparables… et l’on connait la suite.
Le premier album de la paire de franges, Never Sleep, (réalisé par Axel Concato -Axel And The Farmers, Hushpuppies- et enregistré par Mandy Parnell aux Black Saloon Studios à Londres), reprend l’ensemble des tracks de l’EP légèrement “re-liftés” pour l’occasion (sauf deux titres refourgués à l’identique, “Unique tree” et “Rastakraut”).
La recette de leur décoction est simple et efficace : de la pop sucrée teintée d’un soupçon de folk édulcoré et d’un zest d’électro (”Dusty Cowboy”, “In The Dark”) juste pour le fun, des guitares et touches de clavier où la voix aérienne de Melody résonnent dans le ton des mélodies d’Anton… la sauce prend, et nous prend.
Les rythmiques sont énergiques et les textes taquinent des sujets dans l’ensemble légers et “sans réelle gravité”… en somme, rien ici de révolutionnaire ni d’hyper pertinent .. mais bon, l’ensemble est plaisant, souriant, dansant et “mignon tout plein”… et en temps de crise, c’est tout ce qui importe, non ?!