General Elektriks

Publié le 15 octobre 2011 par Zikaddict

Parker Street


Discograph
Sortie : Octobre 2011

Deux ans après le succès de l’album, Good City For Dreamers, General Elektriks continue de nous électriser et de nous faire voyager avec son melting-pot d’influences. Avec ce nouvel opus, l’auteur, compositeur, multi-instrumentiste, producteur de génie et un dénicheur de talents, fait de nouveau cohabiter pop et hip-hop, le funk et le rock, la soul et l’électro…

Exilé depuis 1999 à San Francisco, Hervé Salters (aka General Elektriks) en a profité pour intégrer une école de surdoués (le collectif, Quannum, où l’on retrouve entre autres les rappeurs de Blackalicious et Lyrics Born) et affiner son art sous le soleil californien.
Après la ville de Good City For Dreamers, le zoom se ressert encore un peu plus pour nous présenter cette fois la rue de Parker Street. Une plongée au plus près de l’âme musicale de Salters, mêlant production hip hop, gimmicks funk, mélodies pop et même quelques inédites incartades 80’s du meilleur effet (”Holding Down the Fort”). Une virée dans la discothèque en désordre de Salters, où Curtis Mayfield et Thelonious Monk trônent amoureusement sur les Zombies, les Beatles, et la Motown.
Le nouvel album de General Elektriks est donc plus organique. Parker Street, c’est de la réalité augmentée, la plus courte distance possible entre le live et le studio. Un travail de laboratoire encore accru mis au service d’un “disque de musiciens”, car pour la première fois, Salters ne s’est plus contenté de programmer ; cette fois-ci, il a fait appel à un vrai batteur, Michael Urbano, un vieux loup de mer de la Bay Area, aguerri au funk, au rock et à la soul depuis la Saint Glin-Glin.
Par un ironique concours de circonstance, Michael Urbano est aussi le proprio de la maison familiale de Salters sur Parker Street, où le nouveau disque a été enregistré. L’expression « Fait à la maison » prend donc ici un sens profond.
Parker Street alterne rayons soniques qui surexposent le négatif (”The Spark”) et atmosphères plutôt sombres (”I’m Ready”, “Hardship Is Over”).
Plus léger, le premier extrait, “Summer is Here” est un condensé explosif de bonheur simple et de pop 60’s ensoleillée, où comme tout au long du disque, Salters s’affirme vocalement avec un chant soul souple et désormais totalement décomplexé.
Aujourd’hui à l’aise dans sa rue et dans ses pompes, il ose enfin exposer sa poésie personnelle et intime, qui parle d’amour et de mort, de famille et de copains.
Un album photos d’une époque, orchestré par la musique d’une vie…

Smart Ace