octobre 24, 2011
Modern isn’t Progress
6am/Osorno/La Baleine
Sortie : Octobre 2011
Influencé à la fois par les précurseurs que furent François de Roubaix et Kraftwerk, que par leur successeurs Air et Boards of Canada, le trio Deschannel compte bien faire entendre sa voix dans un mouvement musical et artistique qui n’opposera plus tradition et progrès.
Faisant suite à They Know Nothing, They Recite (sorti en 2008) et Jerri (Angil + Deschannel) arrivé dans les bacs l’année d’après, la formation stéphanoise, Deschannel, composée de deux musiciens (clavier-machines-vocoder / batterie) et d’un ingénieur du son, nourrit sa critique du monde moderne de sonorités rétro-futuristes.
Pour ce nouvel album, Modern isn’t Progress, Deschannel a enregistré toutes les tracks à l’ancienne (prise par prise), confectionnant ainsi un univers sonore tiré aussi bien d’un film de Cronenberg que de la télévision des année 70/80.
Un disque sur lequel plane une voix robotisée (”So why”, “The worst thing of all”…) et dont le titre éponyme est incontestablement le plus nerveux, avec sa mélodie d’introduction oppressante.
Deschannel nous propose donc 9 pistes d’une musique électronique revendiquant un caractère poétique et artisanal, rock et instrumental… un véritable savoir faire !
Smart Ace