Dope D.O.D.

décembre 28, 2011

Branded

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Dope D.O.D. Records
Sortie : Décembre 2011

Il y a quelques mois, Dope D.O.D. créait le buzz avec leur premier clip du titre, “What Happened”, qui totalise à l’heure actuelle de plus de 3.1 millions de vues. Fort de ce succès écrasant, Dope D.O.D. est désormais remonté à bloc, et ça s’entend… L’heure est aujourd’hui à la confirmation avec cette première grosse gifle nommée Branded.

Non, Dope D.O.D. n’est pas une nouvelle marque de shampoing pour cheveux raplaplas.. bien qu’il y ai en effet des chances pour que la mixture vous les ébouriffe et les dresse tout droit sur la tête !
Composé de 3 MC’s : Dopey Rotten, Skits Vicious et Jau Reaper (échappé du Wu-Tang), du producteur, Peter Chimunya, et du DJ, Dr Diggles, le combo hollandais, Dope D.O.D. (pour Duo Of Darkness), s’est fait remarquer grâce à un rap gueulard “sévèrement burné”, tendu de bass-lines pachydermiques et de beats en acier trempé, offrant une cour de récré idéale pour le “bullying” verbal des flows particuliers des trois MC’s.
La recette dérouille et séduit aussitôt les grands frères Yankee, notamment Sean Price (avec qui le groupe bûchera sur le titre “Psychosis”), Korn et Limp Bizkit, pour lesquels Dope assurera les premières parties, respectivement aux US et en Europe.
Avec son premier album, Branded, Dope D.O.D. nous ouvre les portes de son univers dark et angoissant, où le hip-hop old-school joue des coudes avec une production résolument moderne.
Le groupe égraine au fil des 17 tracks un son hybride entre punk “qui trash” et rap “qui bache”, le tout agrémenté des flows disparates des trois “maîtres de cérémonie” ; rocailleux (Skits Vicious), haché (Jay Reaper) et nonchalant (Dopey Rotten)… histoire de varier le plaisir.
De “Candi Flipping” aux lignes de gratte funky, à “Redrum” aux wobbles saturés, en passant par les sonorités dubstep de “The Island”, et les basses sidérurgiques et rythmiques plombées de “Redrum” et “Ghost and Darkness”, l’opus offre une large palette d’ambiances, avec comme fil conducteur un son lourd, des beats surpuissants et des atmosphères oppressantes.
En clair ; ça tabasse, dépote, déchire, démonte, ça vous retourne comme une crêpe et vous passe dessus au rouleau compresseur .. Les amateurs de rap West Coast des années 90 en redemanderont une double dose, alors que les autres fuiront pour se mettre à l’abri.
Tympans délicats et âmes sensibles s’abstenir !