février 15, 2012

Chrysalid

Believe
Sortie : Janvier 2012

Cela faisait déjà un baille que je m’étais promis de “jeter une oreille” sur cet EP à la pochette arborant un grand W de plus en plus poussiéreux au fur et à mesure que j’en repoussais l’écoute… et pourtant, Chrysalid de Woodini méritait bel et bien toute mon attention ! Le jour où il l’a eue, il ne l’a plus lâchée…

Avec ce six titres, Chrysalid, Woodini pousse les murs, fout le waïïï dans les rayons, fait exploser les boîtes et met le feu aux étiquettes.. rien que ça, et seulement en six titres, donc. Fallait le faire ! Il l’a donc fait.
Un son hyper chaleureux, séduisant sans être racoleur, et dont on “tombe en amour” à la première écoute. Un peu trip-hop, un peu breakbeat, des voix enjôleuses et aériennes, des beats lounge frais, vifs mais non invasifs, des sonorités rondes et envoûtantes, des ambiances pêchues et reposantes à la fois, un « bain de couleurs » comme le revendique d’ailleurs très justement le topo promo… un bain de soleil aussi, qui réchauffe et fait flotter un léger sourir aux lèvres.
Outre les mélodies délicates, on ressent également l’amour que porte cet ancien rappeur pour le hip-hop, dont l’esprit plane constamment au-dessus de son électro soulful et ultra groovy. On pense parfois à Flying Lotus, parfois à Mount Kimbie, parfois aux viennoiseries du début 2000 (comme on en trouvait sur le label de Kruder & Dorfmeister)… puis on finit par ne plus penser et se laisser complètement aller aux rêveries éveillées et divagations hallucinatoires engendrées par le bercement de ces vibes irrésistibles.
Les titres “Green Road”, “Folygram” et “Wetwall” sont particulièrement efficaces en terme d’induction hypnotique.. prudence, donc, si vous êtes en voiture, car vous risquez de vous croire au volant d’une décapotable en train de cruiser sur une autoroute déserte longeant la côte de Malibu tandis qu’un énorme soleil orange se couche au loin, sur l’océan pacifique… hum.. bref, c’est dangereux.
En attendant (avec impatience!!!) son album prévu pour le printemps, gageons que la chrysalide aura délivré un merveilleux papillon.
Enjoy the ride !!!

“WetWall”

“Folyfram”

“Green Road”