Loveblood
Barclay/Universal
Sortie : Avril 2012
Né et élevé dans les quartiers résidentiels de Londres (et désormais installé au Nord-Ouest de la capitale), King Charles a passé toute sa jeunesse à lire, cogiter, écouter et jouer de la musique, puis à donner des concerts au sein d’un groupe qui se consacrait exclusivement à des reprises de Kiss.. une enfance pas facile en somme, et dont il n’est pas sorti indemme… comme en témoigne son premier album, Loveblood.
Si vous aimez les chansons guillerettes, la pop sautillante et le rock imprévisible (imaginez des reprises de Queen en mode Celtique.. ce n’est pas exactement le cas ici, mais c’est tout comme), si vous kiffez les chansons qui parlent d’amour (avec la boule au ventre et des envolées dramatiques de violon pour renforcer le côté impérieux des propos), des chansons qui parlent de la vie, des gens et des travers (humains) de ces mêmes gens.. bref, si vous aimez les histoires de tous les jours distillées à travers un filtre “rock-celtico-pop-zarbi”, alors vous aimerez beaucoup cet album.
Après avoir raflé en 2009 l’Award du meilleur auteur/compositeur (pour le titre “Love Lost”) à l’Américaine ISC, sa majesté King Charles s’affranchit donc aujourd’hui d’un premier album, Loveblood, qui puise ses influences dans le rock’n'pop, le glam-kitch, le folk-celtique et la country… un peu à tous les râteliers quoi. Et fatalement, avec autant d’influences, difficile de ne pas plaire au premier chaland venu.
Aussi, ce disque s’adresse-t-il (dixit le kit promo) “à toutes les personnes extraordinaires qui aiment la pop, tout en ayant un goût prononcé pour tout ce qui sort un peu du droit chemin aussi bien dans la musique que dans la vie.” Bah voyons !
Vous m’en direz tant…
Alors que le disque tourne au moment même où je tape ces mots, il me prend une envie irrésistible d’enfiler mes chaussures et d’aller voir dehors s’il y a autre chose à faire… parce que là, je m’ennuie un peu.