Cold Specks

mai 26, 2012

I Predict A Graceful Expulsion

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Mute/Naïve
Sortie : Mai 2012

En écoutant le premier album de Cold Specks, vous serez transportés dans le Sud profond des Etats-Unis, les Ozarks et les Appalaches, au son des chansons vibrantes des forçats enchaînés, du proto-rock religieux de Sister Rosetta Tharpe et à Harlem, au moment où le blues croisa la soul. La “doom soul” de Cold Specks, c’est le son de la lutte et des conflits, mis au goût du jour avec toute la puissance et la force d’une voix qui semble arrêter le temps.

Cold Specks est une canadienne de 24 ans qui hante les scènes nord-américaines sous le pseudo Al Spx. Ce n’est pas son vrai nom, mais c’est le seul que la jeune femme consent à donner.
Elle a écrit ses chansons pendant des années, dans le placard de sa chambre d’adolescente à Etobicoke, une banlieue de Toronto.
Enfant, Spx était fascinée par la musique d’Afrique de l’Est de son père et par le son du oud. Adolescente, elle opta pour quelque chose de moins exotique : la décharge d’adrénaline rock’n'roll du premier album des Strokes. Son éducation musicale se poursuivit ; elle découvrit Smog, Tom Waits, les compilations d’Alan Lomax et l’album live de Sam Cooke au Harlem Square Club.
En 2010 elle quitte le Canada pour s’installer à Londres et travailler avec le producteur, Jim Anderson, et le collaborateur de longue date de PJ Harvey, Rob Ellis.
Ensemble, ils forgeront la “doom soul” (soul lugubre) forte en émotions de Cold Specks.
Son premier album, I Predict A Graceful Expulsion, est intime et fermé par moments, ouvert et riche à d’autres, mais toujours touchant et attachant.
Les textes parlent de la difficulté de grandir, de religion (qui suscite encore la controverse aux USA où, à cause du mot “Goddamn”, les titres “Holland” et “Blank Maps” ont été censurés à la radio) et des évènements qui marquent une jeune vie… Un album sombre et transperçant.