juin 10, 2012
By The Horns
Discograph
Sortie : Mai 2012
Après avoir conquis le coeur de centaines de milliers de fans en compagnie de son frère Angus avec l’album Down The Way, sorti il y a deux ans, puis s’être illustrée en solo l’année dernière avec The Memory Machine, Julia Stone revient aujourd’hui avec un nouvel album captivant.
Avec son nouvel opus By The Horns, la demoiselle australienne prend le taureau par les cornes (et le songwriting par les cordes en s’illustre notamment aux côtés de Benjamin Biolay (sur le single “Let’s Forget”) où le timbre alangui du français fait echo à l’interprétation douce et enjôleuse de la chanteuse.
Ses chansons ont été confiées au réalisateur Thomas Bartlett (Doveman, Antony & the Johnsons, The National) qui, avec talent et l’aide de Patrick Dilett (Mary J. Blige, Mariah Carey), a su en extraire la quintessence du son de la belle, ciselant les ambiances, aménagenant les respirations, soulignant les arrangements du lumineux By The Horns.
La basse d’Oren Bloedow (Elysian Fields, Lounge Lizards) souligne la voix langoureuse et mutine de Julia, tandis que Rob Moose (Bon Iver, My Brightest Diamond) tapisse les fondations de ses cordes (violon et alto) qui répondent aux scintillants claviers de Bartlett.
A la batterie, Brett Devendorf (The National) dirige de main de maître les remous rythmiques en écho à de fragiles supplications (”I’m here, I’m not here”).
Douce et fragile à la fois, en proie au mal être et au désir, Julia Stone déambule, chemine entre une reprise de The National (”Bloodbuzz Ohio”), une ballade au piano accompagnant un plaidoyer poétique (”It’s all Okay”), ou encore une berceuse déchirante, sombre et habitée à la fois, concluant l’album (”The Line that ties me”).
By the Horns révèle la singularité d’une artiste à la voix unique…