The Herbaliser

Publié le 14 octobre 2012 par Zikaddict

octobre 14, 2012

There Where Seven


Departement H/Musicast
Sortie : Octobre 2012

“OH MY F****G GOD !” comme ils disent là-bas, ailleurs que chez nous, lorsque quelque chose est “over the top classe”. Or, dans le cadre d’une critique d’un disque tel que There Where Seven, l’usage de cette expression est fort approprié, puisque ce septième album est, à l’instar des précédents pondus par la clique d’Herbaliser, une véritable tuerie organisée. Des rafales de scratchs assassins, de beats meurtriers, de samples redoutablement efficaces et featurings incendiaires… À vos gilets pare-balles !

Aprés avoir longtemps officié sous la bannière Ninja Tunes, c’est désormais sur son propre label, Department H, que le gang de turntablistes, mené par Jake Wherry et Ollie Teeba, a décidé de sortir son nouvel album intitulé, There Were Seven… “Ils étaient 7″, un titre de bon aloi puisque l’opus est le septième missile-skeud (compilations et “side projects” mis à part) du club des 7 “tourneurs de tables”.
Le plus fort avec The Herbaliser , c’est que leur 17 ans de bons et loyaux services n’auront pas eu raison de leur pertinence et leur efficacité, et c’est avec le même plaisir qu’on les retrouve toujours aussi prompts à prêcher un “pluri-culturalisme” musical exacerbé, fait de funk, de jazz, de hip-hop et de soul, le tout délayé dans un fond de sauce électro… Une ouverture d’esprit qui fit la marque de fabrique du crew, et dont l’héritage musical est de nouveau présent dans chacun des 15 morceaux de leur dernière mouture.
Pour ne rien gâcher à l’affaire, on y retrouve pêle-mêle d’excellents featurings, comme Georges the Poet sur “A sad state of affaires”, Twin Peaks sur “Zero Hills”, “Danny Gloves” et “Crimes and misdemeanours”, Teenburger sur “March of the dead things” et enfin la fabuleuse Hannah Clive sur “The Lost Boy”.
Bref, sans surprise (comme diront certains), The Herbaliser exécutent ici ce qu’ils savent faire (et font) le mieux, à savoir du son redoutable, trippant, habité et bien ficelé.
Ce septième opus vient juste confirmer ce que l’on savait depuis longtemps déjà ; que chacun des albums du crew est un “must have” et que, contrairement à ce qu’en disent les mauvaises langues, leurs scratches ne tournent définitivement pas en rond, mais font toujours autant tourner la tête !