C2c

octobre 19, 2012

Tetra

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Mercury Records
Sortie : Septembre 2012

Le premier album des cadors du crossfader de C2C s’est fait désirer… de même que la chronique de ce fameux disque dans nos colonnes. Un partout. Il faut dire que cela faisait un certain temps qu’ils nous laissaient moisir et faisait baver avec leurs projets solo respectifs (Hocus Pocus et Beat Torrent) ! Alors fatalement, quand le quatuor s’est enfin décidé à livrer sa première galette, on a un peu eu tendance à se jeter dessus et l’écouter en boucle… et pour cause ! Certes, on avait faim, mais si on nous propose un menu uniquement composé d’une liste de desserts en plus ! Comment ne pas craquer pour les sons Tetrapaquetés (tout sauf hermétiquement) du quatuor ?!

Impossible de ne pas avoir vu ou entendu parler, au cours de ces 6 derniers mois, de 20Syl, Greem, Atom et Pfel, aka C2C, donc… à moins, bien sûr, d’avoir de la terre dans les oreilles, pas de radio, pas l’internet et pas d’amis.. en gros, pas de bol.
Dans le cas contraire, vous avez sûrement eu vent des airs électrisants et spins de déglingos des quatre nantais. Non seulement ils ont remporté quatre titres consécutifs de champions du monde de turntablism, mais ils ont en plus écumé la plupart des festivals cet été (des Vieilles Charrues aux Eurockéennes, en passant par les Francos et j’en passe).
Vous l’avez compris, la quadruplette de Nante n’a plus rien à prouver sur scène (comme sur vinyl) depuis longtemps, et nous le reprouve aujourd’hui .. juste pour le plaizZir !
Les quatre vieux potes, accaparés par leurs différents “side projects”, auront donc mis une dizaine d’années avant de sortir leur premier album, mais quel album !
Après la mise-en-bouche de l’EP 4 titres, Down the Road, C2C confirme une fois pour toute avec Tetra, qu’ils sont “in da house” et possèdent même un double des clés !
Outre les titres du fameux EP (”Down The Road”, “F.U.Y.A.”…), l’opus affiche une collection étoffée de “killer tracks” fabriquées à base de beats ciselés & tranchants, de basses fat & heavy, de lignes de synthé sensuelles & étourdissantes, et de samples vocaux (de Pigeon John, Jay-Jay Johanson, Gush ou encore Blitz the Ambassador) scratchés sur mesure… Saupoudrez le tout d’une couche d’influences multicolores (de la pop enivrante à la soul débridée, en passant par le hip-hop funky et l’electro pulsée), et vous obtenez un cocktail relevé, bien dosé, tout comme il faut et pile comme on aime !
Bref (comme dirait l’autre).
Les quatre comparses nous font tomber à genous devant leur musique qui transcende les genres, séduit les masses, électrise les foules, et confirme (une fois de plus) tout le bien que l’on pensait déjà d’eux.