Naive New Beaters

octobre 25, 2012

La Onda

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Cinq 7/Wagram
Sortie : Septembre 2012

Si avec l’album Wallace (sorti en 2009) les Naive New Beaters sortaient le matos du garage pour montrer aux voisins qu’ils avaient emménagé dans le quartier, avec La Onda ils ont fait prendre le large à leur artillerie histoire de lui donner des couleurs d’ailleurs. Les ingrédients de base sont toujours là : la machine élec-trop-niquée, les riffs de déglingos et vocaux à 4 grammes… ajoutez à cela une bonne dose de “rhumm on the rock’n'roll-à-4-pattes” sur le dancefloor, et vous (re)voila partis pour une nuit de folie !

Trois ans après le fameux Wallace, sur lequel les Naive New Beaters offraient un savoureux mélange de hip-hop, rock et électro-dance, le trio venu d’ailleurs (on ne sait pas où exactement, et on ne tient pas à le savoir !) revient dans les bacs avec un deuxième opus qui fait la part belle aux beats tropicaux… et quand c’est trop, c’est tropico coco ! (pardon, vieux traumatisme de jeunesse…)
Sur cette nouvelle galette made by ze Naive New Beaters, La Onda, les qualités vocales de David Boring « le chanteur américain », de Martin Luther BB King « le guitariste sexy », et Eurobélix, « l’ingénieur du son trop sympa et trop gentil », sont de nouveau au rendez-vous, et fatalement, la sauce prend en mayonnaise.. ou un truc dans le genre.
Festive, euphorique, chahuteuse et pétaradante comme une Onda (peu) civique, la dernière livraison du trio NNB distille un joyeux fourre-tout d’influences (pop, rock, electro et hype-hop) situé à mi-chemin entre Beck et la Compagnie Créole, mêlé à une grosse dose de culot et une bonne couche.. de bruits de rue, notamment.
Mis en boîte par le réalisateur Renaud Létang, les 12 tracks de La Onda offrent un condensé “de pop rapée avec des sentiments chaloupés”… histoire de prolongé les vibes de l’été sur la platine et mettre un peu de soleil dans la tête.

Smart Ace