Great Mountain Fire

octobre 29, 2012

Canopy

canopy.jpg
Sober & Gentle
Sortie : Octobre 2012

Le groupe de rock bruxellois, Great Mountain Fire, qui pose depuis 2006 les jalons d’une pop hybride qui tente souvent l’impossible (et le réussit !), est parvenu à intégrer son nom dans le microcosme pop-rock belge francophone. En plus d’avoir des tronches sympathiques, ces gars-là ont l’art de séduire et faire danser à la première écoute. Post-punk, disco, chorale tropicale, gang bang pop et tutti quanti.. et dans le fond, on s’en fout ! C’est cool, couillu, décomplexé et ça donne envie de bouger l’arrière-train… c’est tout ce que l’on retient, et ce qui importe vraiment !

Entièrement réalisé sous la houlette de Jean Waterlot, le premier album, Canopy confesse d’emblée une nature “voyageuse” et égrène au fil de ses 11 titres toute sa profondeur et sa richesse culturelle.
Invoquant les fantômes de la funk et de l’afro-beat pour les marier à la froideur du Kraut, libérant les synthés pour de douces chansons folks lunaires, l’opus est un bijou de pop finement ciselée et de coupé-décalé sur des airs d’opérettes capablent de faire danser un gothique et arracher une larme d’émotion à un gabber… c’est dire !
De cet album taillé pour le plaisir et le vagabondage, ressortent quelques perles qui s’imposeront rapidement sur les ondes nationales.
Entre les titres chauds et entraînants (”Late Lights”, “Cinderella”, “Late Lights”), le groupe interrompt la beach party avec un interlude lourd et métallique (”Canopy”) avant de repartir l’air de rien, vers d’autres horizons et sur d’autres pistes bien rôdées.
“Swans”, “Gipsy Father”, “Antiparos”, “Breakfast”… sur les 11 tracks, à peu près toutes se retiennent aisément et se sifflotent gaiement… c’est pas un gage de qualité ça madame ?