Saori Jo

Publié le 28 février 2013 par Zikaddict

Home 2.17 AM


Cosmopolite Records
Sortie : Février 2013

L’alsacienne Saori Jo a été nourrie au lait frais des alpages 70’s, maîtrise parfaitement ses classiques et sait pianoter sur la gamme des valeurs sûres de cette époque musicale si riche. Sa voix pointue distille un charme qui s’insinue tout au long de mélodies bien charpentées et abouties, et à la production impéccable. Délicieusement frais, son premier album, Home 2.17 AM, fait mouche dès les premières notes.

C’est dans un appartement minuscule, sombre et infesté d’insectes, que Soari Jo a composé plus d’une soixantaine de chansons au rythme de ses humeurs et de son inspiration… baroque, folk, rock, pop ou blues, c’est selon.
La strasbourgeoise sort aujourd’hui son premier album, Home 2.17 AM, intitulé ainsi pour la simple et unique raison que la dernière note de cet opus “home made” a été gravée à cette heure précoce ou tardive (c’est selon).
Pour cette première galette, la jeune femme a sélectionné ses 14 meilleurs titres et transformé pour l’occasion sa maison en véritable studio d’enregistrement. Le quatuor à cordes investi alors le salon et Soaori enregistre une partie des voix assise sur le canapé, le tout sous l’oeil (et plutôt l’oreille) attentif de l’ingénieur du son britannique, Doug Cook (Jeff Beck, Cali, Axel Bauer…)
Des lignes de guitares acoustiques pertinentes, un chant puissant dans un anglais impéccable, un piano discret alangui et la flûte omniprésente du très talentueux Ian Anderson de Jethro Tull, le disque distille un son pop-rock 70’s, propre et bien balancé.
Elle nous entraîne vers une galaxie lointaine où l’accord nostalgique est omniprésent, emprunté à la sensuelle palette mineure, servi par une voix sauvage mais soumise à sa maîtresse. Une sensualité mélodique imparable, des saveurs tziganes (”Love is just another word”), trip-hop (”Run away”), rock progressif (”Doll’s Revolution”) ou celtique (”Dance little girl”), des excursions vers un folk léger et magnétique (”Hide and Die”) ; l’opus surprend autant qu’il séduit… et le charme opère !