Anouk Aïata

La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel

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Barclay/Universal Music
Sortie : Avril 2013

Anouk peut aisément se faire passer pour une fille de n’importe où et n’importe quand, d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui. Qu’importe la source d’inspiration, le style, le look, l’époque, puisque l’essentiel pour la demoiselle est de chanter, faire passer des émotions. Mission accomplie avec son premier album haut en couleurs et en saveurs, La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel.

Née sur les bords de la Marne dans les années 80, Anouk Aïata s’est abreuvée d’une éducation musicale informelle et hétéroclite où sa sensibilité éponge aussi bien les classiques de Barbara et Ella Fitzgerald, que les bizarreries d’Harry Belafonte et raretés de reggae old school.
Sa rencontre avec Amos Mâh, violoncelliste, auteur-compositeur, amateur à la fois de musique contemporaine, tzigane et klezmer, va l’amener à considérablement élagir son horizon. Dès lors, c’est avec lui qu’elle se lance dans une aventure en se donnant qu’une seule règle : “pas de règle !” … juste se faire plaisir et apporter du plaisir, en toute liberté et toute simplicité.
Le résultat, La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel, est un melting-pot d’influences qui embarque l’auditeur dans un périple sonore où défilent ambiances et décors multicolors.
Lamento latin entre tango et fado, bourrasques poussiéreuses d’un banjo au petit trot, notes délicates d’une guitare tantôt mélancolique, tantôt euphorique, frisson de blues hivernal, décontraction reggae ou doo-wop, effusions de jazz manouche ou de rock d’antan… ça part dans tous les sens (même au niveau des vocaux, aussi bien en français qu’en anglais) mais tout en gardant toujours du bon sens.
La funambule n’a besoin d’aucun vernis superflu, ni trivialité dans les arrangements, pour séduire l’auditeur !
Un disque qui charme l’oreille et fait voyager l’esprit.