Gentleman

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Vertigo
Sortie : Mai 2013

Tout en demeurant fidèle à son style, ce nouvel opus de Gentleman marque toutefois une nouvelle étape dans sa carrière puisqu’il s’agit de son premier album réalisé sans la moindre collaboration et un minimum d’”aide extérieure”. Le “reggae-herr” nous invite à partager l’aube d’un nouveau jour avec le bien nommé New Day Dawn.

Si l’enregistrement de son précédent opus, Diversity, avaient donné lieu à des échanges d’idées et de fichiers aux quatre coins de la planète, celui de New Day Dawn a été conçu de façon beaucoup plus “sédentaire”, notamment du fait que Gentleman se soit découvert une nouvelle passion : un piano à queue.
La plupart des overdubs et des choeurs (comme ceux de Sherieta Lewis de Kingston, Tamika, la femme de Gentleman, et Treesha Moore de Cologne et qui a récemment intégré le groupe) ont été enregistrés en Jamaïque, où certains textes et mélodies ont été créés et peaufinés avec l’aide de Daddy Rings, Jack Radics et Danny Brownie.
Les voix ont essentiellement été enregistrées chez Danny Brownie à Kingston, d’autres aux studios Maarweg de Cologne et dans celui de Gentleman.
Tout au long du processus de création et de production, qui démarre souvent par une idée de Gentleman au piano, ensuite retravaillée avec “ses” musiciens.
Gentleman s’est entouré de ses vieux potes et partenaires de longue date qui l’accompagnent depuis des années, en studio comme dans sa vie de tous les jours. C’est le cas notamment Ben Bazzazian (de Cologne), qui dirige avec Gentleman le home studio. Les deux hommes ont collaboré sur la moitié de l’album, et l’autre moitié a été réalisée avec le groupe Evolution, composé du batteur Giuseppe “Big Finga” Coppola et du clavier Frank “Pollensi” Pollak.
Deux autres morceaux ont été créés avec Danny Brownie à Kingston, et Alborosie (alias Alberto D’Ascola).
L’album a ensuite été mixé par une légende jamaïcaine, Errol Brown (Bob Marley, Gregory Isaacs et beaucoup d’autres) et Moritz Enders à Berlin.
Les 17 morceaux réunis sur ce nouvel album ont inévitablement un son unique, en réussissant un savant équilibre entre roots-reggae, dancehall, pop et hip-hop.
Les fans du gars en penseront sûrement que du bien, et les autres n’en penseront pas moins.

Smart Ace