Peacock society – nuit #2


Vendredi après-midi, alors que le Peacock commençait le soir même un ami à moi me propose une place pour le samedi. Après quelques secondes de réflexion, je lui réponds par l’affirmative pas peu fier d’avoir une place gratuite pour ce festival qui hante les têtes parisiennes depuis quelques semaines. Je raterai Richie Hawtin et Ricardo Villalobos mais me rattraperai le soir d’après.
Samedi :
Soir de fête, me voilà paré pour une nuit de danse fantomatique et de course effrénée pour ne pas rater les artistes qui me tiennent à coeur. Après un apéro dans le bois, ne voyez pas là une réticence à l’idée de boire à l’intérieur mais mon compte est à sec, j’entame les premières rencontres avec celui qui m’accompagne. A l’inverse du Marvellous ou de plusieurs grandes orgies musicales cette année, l’atmosphère qui règne autour de moi sent déjà bon, les fourmis qui marchent vers cette entrée m’ont tout et toutes l’air d’être dans un état paradoxal. A croire qu’ils savent à quoi s’attendre.
Je laisse mes copains continuer la route car, oui, je peux me vanter de rentrer par l’entrée VIP. En soi, rien de différent puisque j’oublierai définitivement cette partie durant la soirée mais l’avantage de ne pas faire la queue. Me voilà donc rentré dans la taverne et déjà perdu (je mettrai 40 minutes à retrouver mes copains et en croiserai d’autres).
J’attaque par le live de TEED l’animal, représentation ultime du talent mêlé au fantastique et au bizarre. En jambe comme d’habitude l’artiste me fait rentrer dans l’atmosphère. Je retrouve enfin mes amis et pars donc à la conquête de la grande salle.
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Il me serait difficile d’expliquer clairement la Warehouse mais pour vous faire un schéma simplifié, prenez la grande halle de la villette, multipliez là par 4 ou 5 et vous obtiendrez la « SALLE ». A peine entré dans ce mini-pays sur les derniers sons de Rone que je ressens une envie frénétique de me mettre à bouger dans tous les sens, d’aller me coller aux enceintes (à 10 ou 15 mètres quand même), à crier et faire mon juvénile de 15 ans dans un concert de Lady Gaga. Pourquoi ? Parceque. Non sans blague, comment ne pas profiter d’un espace comme celui-ci si ce n’est pour danser (mal), sauter (sur les pieds des personnes autour) et en prendre plein la tête (je ne veux pas être grossier).
Comme par magie, Shed apparaît aux platines 5 minutes après mon entrée, conclusion : je suis resté une heure sur un live qui me mis clairement sur les fesses. Voilà bien longtemps que je ne m’étais pas retrouvé dans cet état lors d’un live.
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Je ne vous ferai pas le récit complet de ma soirée car vous risqueriez de décrocher mais je voulais tout même féliciter Savoir Faire et We Love Art pour ce moment qui n’a exceptionnellement pas tourner au défilé de mode comme on a l’habitude de voir à Paris mais bien en communion pour la musique. Des artistes au top même si chacun aura ses préférences (Shed, Carl Graig), une ambiance comme on voit rarement ici chez nous. Arrêtons les comparaisons avec Berlin car cela n’a plus aucun sens et soyons fier de dire : ICI C’EST PARIS !
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