Faire dans la dentelle, la politesse, la pondération et le politiquement correct n’a jamais été le point fort des Kill The Young… et c’est tant mieux, puisque c’est justement ce qui fait leur charme et c’est comme ça qu’on les aime ; brusques, révoltés et irrévérencieux au possible ! Leur quatrième opus, Fingers For Guns, ne déroge pas à la règle des trois.
Deux après le post-dépressif, Thicker Than Water, la fratrie Gorman a remis les compteurs à zéro et reprend du service, plus remontée que jamais ! Avec leur nouvel album, Fingers For Guns, Tom, Dylan et Olly sont revenus à un son brut de décoffrage et sans fioritures… Du bon, du brut et du (toni)truant ! Indiscutablement un bon investissement !!
Question : Vous avez décidé d’auto-produire/sortir en indé votre nouvel album en Angleterre, aux US et en Allemagne (via la plateforme PLEDGEMUSIC), pourquoi ?
Kill The Young : On a beaucoup discuté la question et on s’est mis d’accord sur le fait qu’avec cet album on voulait craquer le marché UK/US/Allemagne par nos propres moyens. On a joué la sécurité en France en signant une licence avec Volvox, mais pour sortir l’album dans le reste du monde (et particulièrement en angleterre), on a évidemment besoin d’argent, et on s’est dit que la meilleure façon était de miser sur le financement participatif. De cette façon, les personnes qui nous soutiennent depuis le début peuvent nous soutenir jusqu’au bout et de façon encore plus concrète puisqu’ils deviennent nos producteurs ! D’ailleurs on a été surpris par la générosité des gens et leur confiance en nous ! Ils croient en nous et on fera tout pour le leur rendre au centuple !
Question : Pouvez-vous nous dire comment se sont déroulées les phases d’écriture et d’enregistrement de l’album ?
KTY : On a commencé à écrire cet album directement après avoir fini le précédent ! On écrit en permanence de nouvelles chansons mais cette fois-ci on voulait faire un album “coup de poing”, un truc qui t’explose à la figure et te rentre dans le lard… C’est définitivement l’album le plus brutal que l’on n’est jamais fait ! On a fait des démos et on les a fait écouter à notre producteur de longue date, Robert Whiteley (Whitewood Recording Studios). Il a tout de suite accroché et il a été d’accord sur le fait que l’on devrait faire un album avec rien d’autre que le trio guitare/basse/batterie. Du coup c’est très épuré comparé à l’album précédent, et le fait de ne pas avoir ajouté des arrangements superflus rend le son plus nerveux et brut… on pense que c’est justement ce qui fait la force des chansons.
Question : Quels sont les sujets abordés dans cet album ?
KTY : Il y a un peu de tout, mais pas tellement de sujets rigolos. On parle du fait de vieillir, de la maladie, des perceptions que l’on a de nous-même et l’idée que l’on se fait sur la façon dont les autres nous perçoivent. L’album aborde aussi les thèmes de l’amour, de la perte de l’amour, des politiciens, l’art de se sentir libre…
Question : Quelle est l’humeur générale de l’album ?
KTY : En deux mots : en colère et énergique !
Question : Quelle est la principale différence entre cet album et celui d’avant ?
KTY : Indéniablement le manque (délibéré) de couches sonores. Les 12 chansons sont exclusivement basées sur l’association guitare, basse, batterie. Cet album est aussi beaucoup plus rythmé et énergique.
Question : Est-ce que les fans de KTY fans retrouverons les ingrédients qu’ils aiment ou vont-ils être surpris voire déroutés par votre nouvelle orientation artistique ?
KTY : On pense que les gens trouveront sur cet album beaucoup de similitudes avec le premier et le deuxième album au niveau du style, mais on a le sentiment d’avoir pas évolué en terme d’écriture… l’écriture devient d’ailleurs un peu plus mature à chaque album, donc on espère qu’avec celui-ci les gens seront surpris en bien !
Question : A votre avis, quel titre surprendra le plus vos fans ?
KTY : Il y a incontestablement un titre de l’album, intitulé “Love Is A Lie”, que les gens trouveront complètement barré ! Toutes les personnes à qui on l’a fait écouter jusqu’à présent ont eu le souffle coupé… Mais on ne veut pas en dire plus, ce sera une (bonne) surprise !
Question : Faisons un petit portrait chinois de l’album ! Si l’album était une rue/boulevard/avenue ?
KTY : Quality Street
Question : Si l’album était une pièce de la maison ?
KTY : La chambre du fond.
Question : Si l’album était un cocktail ?
KTY : Un Flaming Moe’s
Question :Si l’album était un plat ?
KTY : Des champignons Stroganoff
Question : Si l’album était un film ?
KTY : Cheaper by The Dozen (jeu de mots : “moins cher par 12/ moins cher à la douzaine”)
Question : Si l’album était un vêtement ?
KTY : Des chaussettes
Question : Si l’album était l’un des quatre éléments ?
KTY :Le cinquième élément ; Chuck Norris
Question : Si l’album était un lieu ?
KTY : Toxteth
Question : Si l’album était un mot ?
KTY : Penalty-Shoot-Out
Question : Planifiez-vous quelques concerts en France dans un futur proche ?
KTY : Oui ! Notre prochain show est un ‘Pledgers’, ce sera notre seul show à Paris au Truskel, le samedi 14 Septembre. Les tickets sont en vente via PLEDGE !!! Une tournée en Angleterre et le reste de l’Europe est en train de se mettre en place… on tiendra le public informé lorsqu’on aura plus d’info!