Malabar Watson

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Auto-prod
Sortie : Octobre 2013

La scène musicale française est réputée pour son vivier de producteurs d’électro, sa pépinière de rappeurs incendiaires et rockeurs insolents, et son cheptel de “variéteux” et grattouilleurs de 6 cordes sympatiques, mais côté soul/nu-soul, il faut bien avouer que l’hexagone était jusqu’à présent pas mal à la traîne. Malabar Watson vient désormais combler le vide avec un premier EP très prometteur.

Né de la rencontre entre le compositeur/claviériste, Julien Grandon, et de la chanteuse, Laetitia N’Diaye, le duo Malabar Watson prend aujourd’hui son envol avec un premier EP éponyme des plus réussis.
Réalisé par le producteur hip-hop, Nicolas Gueguen (Beat Assailant..), et réunissant des zicos jouissant d’une belle réputation au sein de la sphère “black music made in France” (le batteur, Enrico Mattioli, le guitariste, Thomas Broussard, et le batteur, Moon), Malabar Watson affiche un parti pris de jeu live et distille un son brut où le souffle chaleureux du Rhodes et des micros à lampes se taille la part du lion.
On y découvre la puissance des vocaux graves et envoûtants de Laetitia, accompagnés d’envolées de cuivres étincelants et de “backing vocals” dispensés par un trio de choristes talentueux (Nayeli, Brice Pihan, Annaelle So).
Mélant soul vintage, jazz et hip-hop dans un même creuset, le combo aspire l’auditeur dans sa bulle gonflée de soul. L’EP recense quelques titres remâchés sous leurs dents acérées ; “Holding you so closely” de Dafuniks, “No one to blame” de Dee Nasty et “The story of a new man” de Bost & Bim.
Un EP qui laisse présager un bel avenir pour le binôme.


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