Liz McComb

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Naïve
Sortie : Novembre 2013

Avec son dixième album studio, BrassLand, la diva de Cleveland, Liz McComb met définitivement un terme à la ségrégation entre les genres, jazz, gospel, soul, funk, reggae et pop-disco. Au total, 21 titres qui distillent la quintessence de la “black music” américaine, et qui mettront tous les publics au diapason, et vibrer toutes les générations à l’unisson. Enregistré dans les meilleurs studios de la planète, avec quelques-uns des plus grands manitous de différentes chapelles (soul, jazz, gospel…), le nouvel album BrassLand, est tout simplement l’une des plus belles sorties du moment !

Avec sa voix puissante, son pouvoir émotionnel brut et instinctif, et la ferveur sauvage de délivrer son chant, Liz McCombe est un genre de Tina Turner en jupe longue, une soul-sister de Betty Lavette, et donc certainement l’une des plus grandes voix du 21ème siècle.
La chanteuse/compositrice américaine sort pour notre plus grand bonheur un dixième (et double) album, BrassLand, qui, plus qu’un simple petit bijou, est une parure en or massif sertie de diamants à la pureté éclatante ciselés par différents artisans aux mains expertes.
À Paris, c’est au Studio Davout, avec le superbe orchestre mi-américain, mi-antillais de ses tournées européennes, qu’elle a enregistré.
Au Music Shed de New Orleans ensuite, Liz chante avec les Soul Rebels, sans aucun doute le brass band le plus stimulant de la ville, puis avec la crème du jazz traditionnel : Dr Michael White et son groupe, dont Kirk Joseph, figure de proue de la tradition du tuba accompagné des autres tubas masters des grands Brass bands de New Orleans et surtout l’impossible réunion des super stars de la ville (Kermit Ruffins, Donald Harrison, George Porter, Herlin Riley, Ivan Neville, Glen David Andrews) sur sa composition “My Mother’s Love/God Cares for Me”, un superbe et émouvant hommage à sa mère récemment disparue.
Puis aux studios Pyramid à New York avec les Seal Breakers, grâce au soutien exceptionnel d’une branche dissidente de la farouche United Church of People du Révérend Sweet Daddy Grace, confrérie très spéciale qui refuse que leur musique sorte de leur église et devienne objet de spectacle et de commerce. Par sa force de conviction et la sincérité de sa démarche, Liz sut les convaincre du contraire.
Le partage est sans appel !
Le clou, ce double album (qui comprant également un DVD du Live au Corbeil Jazz festival) réside dans les quatre titres enregistrés avec Desmond Jones et Dean Fraser aux studios Tuff Gong, à Kingston en Jamaïque. La sublimissime composition originale , “Give it up”, et “The Blessing”, avec son doux tapis rythmique de steel drums, sont assurément les plus belles réussites de l’album, grâce notamment à la présence de musiciens qui ont tous participé aux premières séances de Bob Marley.
À noter aussi la surprenante réinterprétation de “Go down Moses “, sur laquelle Liz s’illustre par sa force exceptionnelle d’interprétation des traditionnels standards Gospel.
Le talent de Liz est immense !
La grande dame sait indéniablement se renouveler tout en gardant ses racines, son essence émotionnelle et spirituelle, et fait preuve avec cet album d’une ouverture musicale, d’une jeunesse d’âme et de cœur des plus remarquables.
Une très belle idée de cadeau pour les fêtes, et terminer l’année en beauté !


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