Fenster

Publié le 13 mars 2014 par Zikaddict


Morr Music
Sortie : Mars 2014

Le second album de Fenster, The Pink Caves, est un conte de fées sombre regorgeant de trémolos de guitares, de percussions tactiles, de synthés analogiques mélodiques et de vocaux saupoudrés de poussière lunaire. Avec ce disque, Fenster s’aventure dans de nouveaux espaces, explorant différentes techniques, instrumentations et structures de chansons.

Sur ce nouvel album, chaque morceau nous fait chuter au fond du terrier du lapin d’Alice, vers un monde onirique de paysages sonores, d’une pop luxurieuse, opulente et minimaliste, puisant son inspiration au sein de la science fiction, des bandes originales de films français des années 70 et du mysticisme Lynchien.
L’enregistrement de The Pink Caves commence début 2013, quand Fenster installe un home studio dans un chalet de l’Est de l’Allemagne. La maison, câblée de sorte que le groupe puisse enregistrer en live.
The Pink Caves est né de cette approche intuitive et spontanée de l’expérimentation. Employant la maison elle-même comme instrument de musique, avec ses portes qui claquent, le tic-tac des horloges, les animaux dans la cour, l’eau du puits, portes-manteaux et allumettes… tout ce qui se trouvait à portée de main. Tous ces éléments ont été capturés par le producteur Tadklimp, dont les inimitables techniques de production démêlent les complexités et les textures de l’album.
Ce nouvel album sonde les profondeurs avec brisures et débris. La voix de Weihl retentit au cours de l’audacieux premier titre “Better Days”, avant d’être rejoint sur “Sunday Owls” par des guitares fantomatiques, caractéristiques de Fenster.
L’album valse et serpente, tout en rythmes et lamentations, vers un centre introspectif et envoûtant, atteignant un pic avec “The Light”, qui semble canaliser la voix du leader hypnotique d’un culte. L’éclat le plus énergétique se manifeste juste avant la fin avec “Hit & Run”, avant de s’achever dans le cotonneux “Creatures”.
Des textes subtiles et surréalistes donnent la sensation d’être une conversation avec un spectre imaginaire, tantôt aspirant à la pureté de la nature, tantôt se chagrinant de la futilité des choses.
Amours dystociques, attachement, séparation et aliénation imprègnent l’album, décrivant l’invisible sur un fond de monde-rêve souterrain.. concept d’un paradis imaginaire, un lieu où l’on se retrouve une fois mort et qui n’existe que dans notre esprit.