Après avoir fait de nombreux mauvais choix de shows, ce fut une courte soirée remplie de désespoir hier soir au Pouzza Fest.
La première halte de la soirée s’est fait au Quartier des spectacles pour un spectacle correct, sans plus, de Xavier Caféïne. Coincé dans la première moitié de la décennie 2000, avec ses comparses d’Interpol, The Bravery et autres White Lies, Caféïne a donné un bon show, mais sans plus. Il n’y avait d’ailleurs que très peu de spectateurs pour l’écouter.
Le déclin de notre plaisir a continué aux Foufs, alors que les arrogants bouncers nous ont refusé l’entrée pour aller voir CJ Ramone pour cause d’absence de pièce d’identité de mon collègue journaliste. Le massif, mais peu brillant portier nous a bien expliqué qu’il connaissait de nombreux journalistes de moins de 18 ans et que, pour cette raison, il devait nous empêcher de rentrer.
C’est vrai qu’on avait l’air de jeunes filles mineures de St-Eustache venues profiter du fameux ladies night gratifiant des Foufs.
Le Cabaret Underworld fut notre premier repère post-réjection et le show de Tim Barry n’aida en rien notre mauvaise humeur. Notre mood était peut-être trop agressif pour écouter ce chanteur folktry dire le mot motherfucker 8 fois par chanson, mais notre départ fut confirmé après seulement deux chansons. L’exécrable son de la salle y était aussi pour quelque chose.
22h47, on se retrouve aux Katacombes pour les plus-indie-et-emo-que-punk Annabel. À ma grande surprise, c’est très écoutable, même si un arrière-goût de My Chemical Romance s’entend dans les mélodies. Notons la ressemblance entre le batteur du groupe et l’ailier droit de l’Impact de Montréal, Justin Mapp.
Déplacement vers le Club Soda pour aller voir The Flatliners, selon les bons conseils de mon P’tit Bouchard. Ce fut l’erreur la plus fatale de notre courte soirée : notre estomac n’en pouvait plus après seulement quelques minutes de prestation. Nos yeux étaient ébahis par ces typiques pop-punk pour adolescents typiques de MTV, qui avaient l’air plus intéressés par leurs skinny jeans et leurs fou-cools moves de guitares que par leur musique. C’était à chier.
On se donne rendez-vous demain pour une autre (et dernière) journée de punk (dont je commence à trouver l’existence très éparse dans ce festival).