Cela fait déjà trente ans que James s’est formé. Dans cette trentième année, quatre ans après leur dernier album, voilà que le groupe originaire de Manchester revient avec La Petite Mort. A travers un univers onirique et cotonneux, ils abordent le sujet sensible de la mort mais aussi de l’amour. Review de ce bel opus.
C’est une belle introduction que nous offre James avec Walk Like You. Chanson douce au refrain entêtant et au piano et violon qui font tourner la tête, c’est une entrée en matière assez claire dans cet univers aérien. L’enchainement sur l’introduction de Curse Curse n’est pas choquant, même avec cette ambiance très techno-électro des années 90, peu présente dans le premier morceau. Le fond rock et l’aspect cotonneux qu’on retrouve dans tout l’album forme une bulle harmonieuse.
La voix de Tim Booth très envolée ajoute un peu plus d’harmonie à tout cela, surtout avec les chœurs et l’écho que l’on peut entendre parfois sur des morceaux comme Moving On, All In My Mind ou Quicken The Dead. C’est un voyage sur le Styx embrumé que l’on fait avec eux. Il suffit de fermé les yeux pour s’y voir. Les refrains entêtant que l’on retrouve dans Gone Baby Gone en sont aussi un bon exemple, tout comme la douceur que l’on retrouve dans Interrogation, la ballade Bitter Virtue et All I Am Saying, superbe fin d’album.
Coup de cœur : Frozen Britain, titre charnière puisqu’au milieu de l’album, est efficace, entêtant et assez dansant. On ne peut pas s’empêcher de chanter dessus !
Tu n’as pas envie d’écouter tout l’album parce que tu es pressé ? D’accord, Challenge Accepted ! Voici les trois morceaux que tu devrais vraiment écouter :
- Walk Like You
- Frozen Britain
- Bitter Virtue
En bref : Album construit et harmonieux
En écoute : Moving On