Dimoné

Bien Hommé, Mal Femmé

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Estampe/Ulysse Productions/L’Autre Distribution
Sortie : Octobre 2014

Nébuleux mélange d’influences “Bashung Darc“, situé aux limites d’une sombre Twilight Zone éloignée, ce fripon(é) de petit Dimon(é) nous livre une cargaison de tord-boyaux qui «Dandy démon, Dimoné grésille, irradie, bouillonne, crépite et éclabousse. Il nous invite avec son nouvel album, Bien Hommé, Mal Femmé à suivre une odyssée singulière et inspirée au creux de ses tourmentes, qu’il défie pour mieux les vaincre, telles de délicates fortunes de mer.

Dimoné n’est pas de ces dociles caboteurs longeant le rivage. Il préfère mettre cap au large, chercher les remous. Ce “poètecartographe” sillonne d’impétueux courants intérieurs, vogue de rêves en fantasmes, essuie doutes et constats. Pour finalement jeter l’ancre en des territoires inexplorés,entre 40èmes rougissants et 50èmes urgents, là où la pudeur le dispute à la sincérité, le sacré au secret, le rageur au tendre.
À rebours des chroniques du quotidien, son écriture affûtée aspire à l’universel. Sur son nouvel opus, Bien Hommé, Mal Femmé (réalisé par Jean-Christophe Sirven), sa plume caresse l’homme « au plus près de l’os », cisèle le verbe avec élégance, au grès des double sens. D’une voix pénétrante à la fois grave et soyeuse, il distille une poésie sans fard, presque charnelle, posée sur une pop mélodique portée par les guitares.